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Jeu de nains, Terry Pratchett

    Jeu-de-nains

    Résumé

    La vallée de Koom ? C’est là que les trolls ont tendu une embuscade aux nains, ou peut-être les nains aux trolls. Dans un pays reculé. En des temps reculés. Mais, s’il ne résout pas le meurtre d’un unique nain, le commissaire Vimaire du Guet d’Ankh-Morpork assistera à la réédition de cette bataille, là dehors, sous les fenêtres de son bureau. Alors que son Guet se fissure autour de lui et que résonnent les tambours de guerre, il lui faut débrouiller chaque indice, se montrer plus malin que chaque assassin et braver les ténèbres. Des ténèbres qui le suivent. Oh… et à 18 heures tous les jours sans faute — aucune excuse ne sera tolérée — il doit rentrer chez lui. On n’échappe pas à certains devoirs.

     

    Mon avis

    Un Terry Pratchett, ça fait toujours plaisir à lire, d’autant plus s’il s’agit d’une des aventures du disque-monde, qui se déroule à Ankh Morpok dans le guet.

    De tous ses héros, j’ai toujours eu une préférence pour Mémé Ciredutemps et Sam Vimaire, je trouve que les livres les mettant en scène sont les meilleurs de la série, et « jeu de nains ne fait pas exception à la règle ».

     

    On retrouve tout ce qui fait le charme du disque-monde : l’univers à la fois barré et très bien construit, avec une logique interne implacable, des personnages bien campés, de l’humour, des clins d’œil… On retrouve bien évidemment Sam Vimaire, jeune papa qui prend ses devoirs très au sérieux, Carotte et Angua, qui doit composer avec l’arrivée d’une nouvelle venue : Sally la vampire, ce qui a tendance à la hérisser. Détritus est également de la partie, et on remarque combien ce personnage a évolué depuis sa première apparition. Colon et Chicard sont toujours là, et fidèles à eux-mêmes. Vétérini n’a pas changé d’un iota.

    Ça fait plaisir de retrouver ces personnages qui, au fil des romans, sont presque devenus comme de vieux amis.

     

    Comme souvent dans les romans du guet, l’intrigue démarre comme une enquête policière, avant de s’élargir au fur et à mesure que l’enquête dévoile de nouvelles ramifications. Je dois dire que j’ai été happée dans l’histoire, j’en ai suivi tous les rebondissements, et que la fin a constitué une réelle surprise. C’est aussi pour ça que j’aime Pratchett : pour sa capacité à surprendre et à sortir des sentiers battus. Sérieusement, je n’aurais jamais pensé que la phrase « ce !! N’est !!! Pas !!!! Ma vache !!!! » puisse un jour être utilisée dans un contexte épique. Et pourtant… (pour savoir à quoi je fais référence, il va falloir lire le livre).

     

    Derrière tout l’humour, l’univers du disque monde, l’intrigue trépidante, se niche aussi une réflexion plus profonde, sur l’identité des exilés, le fondamentalisme religieux, le rôle de la police, les choix personnels… Comme toujours chez Pratchett, aucune morale n’est assénée, tout est délivré par petites touches, mais quand on referme le livre, on se prend à réfléchir à son contenu bien plus qu’on n’y aurait cru.

     

    En résumé : un très bon Pratchett, passionnant du début à la fin, avec une mention spéciale pour le final.

     

     

     

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