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Va t’en guerre – Terry Pratchett (Discworld 21)

     

    Résumé

    Une île a surgi entre Ankh-Morpok et le royaume de Klatch. Mais à qui appartient ce nouveau territoire ? La tension monte entre les deux peuples qui veulent se l’approprier. Les tentatives de négociation échouent, l’ambassadeur du Klatch est assassiné à son arrivée chez ses voisins. La guerre sera-t-elle la seule solution ? Le commissaire Vimaire tremble sous cette menace inédite et fera tout pour empêcher le conflit. Mais la folie s’est emparée des citoyens et des dirigeants d’Ankh-Morpork : haine, violence, meurtres… La peur de l’inconnu ? Vimaire est bien seul dans la tourmente. Enfin… il a toujours son équipe du Guet…

     

    Mon avis

    Un petit Pratchett, ça fait toujours plaisir et j’affectionne particulièrement les romans qui mettent en scène le guet d’Ankh-Morpok.

     

    Ici, on commence comme un roman traditionnel du guet : avec un meurtre. Ou plutôt une tentative d’assassinat sur un dignitaire Klatchien. L’affaire pourrait en rester là, s’il n’y avait l’île de Leshp, mystérieusement surgie entre Ankh-Morpok et le Klatch et que les deux nations se disputent.

    Il y a une dimension politique très marquée dans ce tome, et on suit avec plaisir Vimaire qui tente d’évoluer dans ce monde avec sa diplomatie coutumière. Les nobles et autres dirigeants en prennent bien pour leur grade, et on se dit que la noblesse d’Ankh-Morpok devrait quand même faire attention aux ravages de la consanguinité.

    Il y a pas mal de références à des affaires politiques réelles (le titre anglais, Jingo, fait référence au jingoïsme). J’en ai vu certaines, d’autres m’ont échappé, je pense. Malgré tout, l’histoire est compréhensible et appréciable.

     

    Il y a de vrais moments de bravoure dans ce livre : l’épopée au Klatch de Vétérini, avec Côlon et Chicard, la course poursuite en mer, les Dreg’s, la vraie personnalité du majordome de Vimaire. C’est drôle, on rit beaucoup.

    Mais en même temps, le livre pointe la stupidité du nationalisme et de la guerre de manière assez subtile. À la Terry Pratchett, quoi !

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