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Cat

Catherine Loiseau est née en 1985. Le virus de l'écriture l'a prise à 16 ans et ne l'a pas lâchée depuis.Elle s'est tout de suite orientée vers les littératures de l'imaginaire, avec une préférence pour la fantasy. La faute à qui ? Peut-être à sa mère qui lui lisait des contes de fée. Ou la faute à Asimov, Tolkien, Lovecraft, Pratchett, Martin, Marion Zimmer Bradley, Mercedes Lackey, Brandon Sanderson, Pierre Pevel, Johan Heliot, Matthieu Gaborit et tous les autres.Elle partage ses loisirs entre l'écriture (bien entendu), mais aussi le dessin, la couture de vêtements (plus sombres les uns que les autres), et l'apprentissage de l'escrime renaissance italienne.

Nous allons tous très bien, merci, Daryl Gregory

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    Résumé

    Il y a d’abord Harrison, qui, adolescent, a échappé à une telle horreur qu’on en a fait un héros de romans. Et puis Stan, sauvé des griffes d’une abomination familiale l’ayant pour partie dévoré vif. Barbara, bien sûr, qui a croisé le chemin du plus infâme des tueurs en série et semble convaincue que ce dernier a gravé sur ses os les motifs d’un secret indicible. La jeune et belle Greta, aussi, qui a fui les mystères d’une révélation eschatologique et pense conserver sur son corps scarifié la clé desdits mystères. Et puis il y a Martin, Martin qui jamais n’enlève ses énormes lunettes noires… Tous participent à un groupe de parole animé par le Dr Jan Sayer. Tous feront face à l’abomination, affronteront le monstre qui sommeille en eux… et découvriront que le monstre en question n’est pas toujours celui qu’on croit…

     

    Mon avis

    J’avais découvert Daryl Gregory il y a quelques temps avec 2ème personne du singulier dans la revue Angle Mort (je conseille le numéro, il est franchement bien). J’avais adoré sa plume et ses idées. Quand j’ai vu le pitch de Nous allons tous très bien, merci, je n’ai pas hésité, et je ne suis pas déçue.

     

    Il s’agit d’un court roman, une novella comme disent les anglo-saxons, qui se dévore en environ deux heures. Elle met en scène une thérapie de groupe d’un genre bien particulier, puisqu’elle regroupe les survivants d’évènements horribles.

     

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    Noire neige, Nicolas Skinner

      NOire neige

       

      Résumé

       

      Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d’Isulgaar. Trente-et-une années plus tard, le Nord de l’île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l’île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi. Tandis qu’au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de bouleverser l’échiquier politique du royaume. Mais ni le Sud ni le Nord ne se doutent que l’apparition d’une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d’Isulgaar… ou plonger l’île dans les ténèbres.

       

       

      Mon avis

       

      Voilà un moment que ce roman me faisait de l’œil, j’ai eu l’occasion de rencontrer Nicolas Skinner aux Halliennales, et je suis repartie avec mon exemplaire dédicacé, et j’avoue que je ne suis pas du tout déçue.

       

      Un mot déjà sur la couverture : elle est sublime. C’est l’œuvre d’Antera, dont j’ai aussi pu admirer les œuvres aux Halliennales (j’ai bien failli repartir avec une de ses peintures, d’ailleurs).

       

      Le roman maintenant. Déjà, soyez prévenu, c’est de la dark fantasy. C’est noir, c’est violent, à déconseiller aux âmes sensibles. Mais, j’ai trouvé que le roman évite l’un des écueils de ce genre : ici, les personnages, bien qu’ils aient leurs défauts et leurs fêlures, sont très intéressants et attachants. C’est une des grandes forces du roman : sa galerie de personnages très nuancés, qui évoluent au fil des pages.

      J’ai beaucoup aimé le roi Warkhan, Illitia et Prodis. J’attends avec impatience d’en retrouver certains dans le tome 2. Je dis « certains », parce que tous ne survivent pas. Petit conseil : ne vous attachez pas trop quand même, parce que le taux de mortalité est assez impressionnant.

       

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      Nanowrimo 2015 : le bilan

         

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        Cette année, pour la troisième année consécutive, j’ai participé au Nanowrimo. Petit rappel pour les distraits, Nanowrimo est l’acronyme de National Novelist Writers Month, un projet qui réunit tous les ans des milliers d’écrivains et qui a pour but d’écrire au minimum 50 000 mots sur le mois (soit environ 200 pages).

         

        La première année, j’avais participé avec de la light fantasy. L’an dernier, j’ai écrit la saison 2 de la Ligue des ténèbres (sortie de l’épisode 9 le 30 mars 2016, et n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à l’intégrale de la saison 1. Ok, j’arrête l’autopromo).

         

        Cette année, je suis repartie sur du steampunk, avec le tome 3 de ma trilogie Kerys, Celles dont le nom fait frémir. Je ne peux vraiment vous parler de l’histoire sans spoiler plusieurs révélations des tomes 1 et 2, sachez simplement qu’il s’agit de steampunk lovecraftien à la tonalité humoristique.

         

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