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Cat

Catherine Loiseau est née en 1985. Le virus de l'écriture l'a prise à 16 ans et ne l'a pas lâchée depuis.Elle s'est tout de suite orientée vers les littératures de l'imaginaire, avec une préférence pour la fantasy. La faute à qui ? Peut-être à sa mère qui lui lisait des contes de fée. Ou la faute à Asimov, Tolkien, Lovecraft, Pratchett, Martin, Marion Zimmer Bradley, Mercedes Lackey, Brandon Sanderson, Pierre Pevel, Johan Heliot, Matthieu Gaborit et tous les autres.Elle partage ses loisirs entre l'écriture (bien entendu), mais aussi le dessin, la couture de vêtements (plus sombres les uns que les autres), et l'apprentissage de l'escrime renaissance italienne.

Escrime pour les écrivains : avant propos

    Jeanne d'Arc, par Rossetti
    Jeanne d’Arc, par Rossetti

    Ceux qui suivent ce blog savent que j’ai une grande passion dans la vie : l’écriture, et en particulier les littératures de l’imaginaire, fantasy en tête. Mais une autre passion occupe mon temps libre : l’art de taper sur ses semblables à coups d’épée.

     

    Depuis quelques années maintenant, je pratique les AMHE : Arts Martiaux Historiques Européens. Qu’est-ce que cette bête-là, me direz-vous ? D’après le site de la Fédération Française des AMHE : « les AMHE consistent en l’étude et la mise en pratique de traditions martiales européennes éteintes dont il subsiste des traces lorsque les maîtres de ces traditions ont pris soin de coucher leur art par écrit. » (Plus d’infos ici ). 

     

    En gros, les AMHE consistent à retrouver les techniques des armes anciennes, en étudiant les traités d’époque (imaginez une bande de geeks nourris aux jeux de rôles et aux romans de fantasy, armés d’épées, et vous aurez une image à peu près réaliste).

     

    Je pourrais vous expliquer longuement à quel point les AMHE c’est super, que c’est une discipline que tout le monde devrait essayer, mais là n’est pas le propos de cet article. Depuis que je pratique les AMHE, ma manière d’écrire les combats a radicalement changé, tout simplement parce que je sais maintenant de quoi je parle, vu que j’ai pu expérimenter les techniques historiques pour pas mal d’armes. J’ai lu de très bons combats (pas forcément dans des bouquins publiés, d’ailleurs), mais également des descriptions d’affrontements totalement invraisemblables (pas toujours chez des amateurs, hélas).

     

     

    La nécessité de la plausibilité

     

    Pas besoin que tout soit vrai et cent pour cent historique pour décrire un combat. Après tout, nous sommes des écrivains, notre rôle est d’inventer des mondes, des personnages et des histoires. Malgré tout, je pense qu’il faut maintenir un degré de véracité. Il dépendra beaucoup du genre dans lequel l’auteur écrit et du réalisme de l’histoire. Plus vous voudrez coller à la réalité, et plus vous devrez être pointus (et pointilleux) pour les habits de vos personnages, la manière dont ils parlent, dont ils se comportent. Cela vaut également pour leur manière de se battre. Pour acquérir ce degré de véracité, pas besoin d’être un expert et de passer une thèse, mais des recherches pour maîtriser un minimum le sujet vont s’avérer nécessaires (mais bon, les recherches, les écrivains connaissent).

     

    Dans cette optique, j’ai eu l’idée de rédiger des articles spécialement dédiés aux écrivains sur l’art de l’escrime et du combat. Chaque texte portera sur une arme, ou un style en particulier, et visera à délivrer les informations essentielles (ce que c’est, à quelle époque on l’utilisait, comment ça se manie, quelle taille, quel poids…). Mon but n’est pas de transformer tout le monde en expert sur les armes blanches (je suis bien, bien loin d’en être moi-même une), mais de donner des clés aux auteurs perdus dans le vaste univers des épées.

     

    Disclaimer : Pour cette série, je ne traiterai que les armes occidentales et je laisserai volontairement les armes orientales de côté, tout simplement parce que je ne connais pas grand-chose au sujet ! Je passe aussi sur les armes antiques pour la même raison.

     

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    Lady Falkenna épisode 6, Alizée Villemin

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      Résumé

      Lady Falkenna – Ève pour les intimes – est une jeune femme au tempérament bien trempé. Chasseuse de l’occulte, elle quitte parfois son domaine niché au sein de l’Angleterre victorienne pour plonger dans un monde où l’emprise de la magie se révèle chaque jour plus importante, où les dragons griffent les ardoises parisiennes et les faëries dansent sur la Tamise… L’Enclave, ses mystères, ses cauchemars. Les réponses qu’Ève désirait tant valent-elles le prix du sang ?

       

       

      Mon avis

      On avait laissé Ève enchaînée à un fauteuil de contrôle, elle découvre la vérité derrière la mystérieuse cité enfouie dans le sous-sol.

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      Le miroir mortel, Cassandra Clare

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        Résumé

        La lutte entre le bien et le mal se poursuit. Valentin rassemble son armée pour éradiquer la lignée des Chasseurs d’Ombres. Clary se rend dans la Cité de Verre afin de sauver sa mère et découvrir son passé. S’introduire dans la Cité sans l’autorisation de l’Enclave n’est pas sans danger… Au cours de sa quête, Clary rencontre Sébastien, un garçon énigmatique. Avec lui, elle comprend que le seul moyen d’arrêter la fureur de Valentin est de former une alliance entre Chasseurs d’Ombres et Créatures Obscures. Comment conclure une telle union ? Clary saura-t-elle maîtriser ses nouveaux pouvoirs à temps pour cet ultime affrontement ?

         

        Mon avis

        Ça y est, dernier tome de cette première trilogie. Je dois avouer que, comme pour les deux précédents tomes (La coupe mortelle et l’épée mortelle), j’ai passé un bon moment de lecture.

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        Même pas mort, Jean-Philippe Jaworski

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          Résumé

          Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.

           

          Mon avis

          Après le coup de cœur Gagner la guerre, on repart en compagne de Jaworski, cette fois sur les terres celtes.

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