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Critiques

Maplecroft, Cherie Priest

    Résumé

    Fall River, 1894. Lizzie Borden a été acquittée du meurtre de son père et de sa belle-mère, sauvagement tués à coups de hache. Elle et sa sœur aînée Emma se sont retranchées dans une grande maison, Maplecroft.

    Lizzie Borden a été acquittée, mais elle est bien coupable de ce crime, bien qu’elle ait eu de très bonnes raisons de tuer les choses qu’étaient devenues les Borden. Et ce mal insidieux rôde toujours à Fall River…

     

    Mon avis

     

    J’avais entendu parler de ce livre par Cherie Priest elle-même, lors d’un podcast consacré à l’horreur lovecraftienne. Je l’ai donc mis sur ma liste de Noël et le voici donc maintenant en critique sur ce blog.

     

    Le roman prend comme point de départ l’affaire Lizzie Borden, une très célèbre affaire de la fin du XIXe jamais vraiment élucidée. Lizzie Borden a bien existé et a effectivement été accusée du meurtre de son père et de sa belle-mère. Il y a eu un procès, au cours duquel elle a été acquittée. Après cela, elle et sa sœur se sont retranchées dans une maison qu’elles avaient fait construire : Maplecroft.

     

    Sur cette base historique, Cherie Priest a créé une histoire d’horreur victorienne et lovecraftienne : Lizzie Borden a bien tué ses parents à coup de hache, mais parce qu’une force inconnue les avait contaminés et transformés en une sorte de monstre aquatique.

    C’est original et plutôt bien ficelé.

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    Au bonheur des dames, Emile Zola

       

      Résumé

       

      Denise, une jeune Normande, orpheline et chargée de ses deux frères, vient chercher du travail à Paris dans la boutique de son oncle, un marchand de tissus. Mais, rue de la Michodière, les petits commerçants sont tous exsangues, comme dévorés par le Bonheur des Dames, le grand « magasin de nouveautés » d’Octave Mouret et c’est là, dans cet univers sans pitié, que Denise trouve du travail. Cependant, dès le premier jour, son regard raisonnable et sage croise les yeux « couleur de vieil or » du grand patron ambitieux…

       

      Mon avis

       

      Ça faisait un moment que je me disais qu’il fallait que je lise ce classique, c’est désormais chose faite.

      J’avais dû lire L’Assommoir à l’école, qui ne m’avait pas laissé un bon souvenir, mais j’ai bien aimé Le Bonheur des dames.

      J’ai apprécié le côté journalistique de l’œuvre. Zola décrit avec minutie tous les mécanismes de l’opposition entre l’ancien commerce, celui des petites boutiques, et le nouveau, celui des grands magasins.

      C’est brillant, très bien raconté, presque haletant, et surtout, extrêmement moderne. À travers les manigances de Mouret, le propriétaire du Bonheur des dames, on voit naître les magasins tels qu’on les connaît aujourd’hui, avec la mise en scène des marchandises, les articles en tête de gondole et les opérations promotionnelles.

       

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