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Escrime pour les écrivains : avant propos

    Jeanne d'Arc, par Rossetti
    Jeanne d’Arc, par Rossetti

    Ceux qui suivent ce blog savent que j’ai une grande passion dans la vie : l’écriture, et en particulier les littératures de l’imaginaire, fantasy en tête. Mais une autre passion occupe mon temps libre : l’art de taper sur ses semblables à coups d’épée.

     

    Depuis quelques années maintenant, je pratique les AMHE : Arts Martiaux Historiques Européens. Qu’est-ce que cette bête-là, me direz-vous ? D’après le site de la Fédération Française des AMHE : « les AMHE consistent en l’étude et la mise en pratique de traditions martiales européennes éteintes dont il subsiste des traces lorsque les maîtres de ces traditions ont pris soin de coucher leur art par écrit. » (Plus d’infos ici ). 

     

    En gros, les AMHE consistent à retrouver les techniques des armes anciennes, en étudiant les traités d’époque (imaginez une bande de geeks nourris aux jeux de rôles et aux romans de fantasy, armés d’épées, et vous aurez une image à peu près réaliste).

     

    Je pourrais vous expliquer longuement à quel point les AMHE c’est super, que c’est une discipline que tout le monde devrait essayer, mais là n’est pas le propos de cet article. Depuis que je pratique les AMHE, ma manière d’écrire les combats a radicalement changé, tout simplement parce que je sais maintenant de quoi je parle, vu que j’ai pu expérimenter les techniques historiques pour pas mal d’armes. J’ai lu de très bons combats (pas forcément dans des bouquins publiés, d’ailleurs), mais également des descriptions d’affrontements totalement invraisemblables (pas toujours chez des amateurs, hélas).

     

     

    La nécessité de la plausibilité

     

    Pas besoin que tout soit vrai et cent pour cent historique pour décrire un combat. Après tout, nous sommes des écrivains, notre rôle est d’inventer des mondes, des personnages et des histoires. Malgré tout, je pense qu’il faut maintenir un degré de véracité. Il dépendra beaucoup du genre dans lequel l’auteur écrit et du réalisme de l’histoire. Plus vous voudrez coller à la réalité, et plus vous devrez être pointus (et pointilleux) pour les habits de vos personnages, la manière dont ils parlent, dont ils se comportent. Cela vaut également pour leur manière de se battre. Pour acquérir ce degré de véracité, pas besoin d’être un expert et de passer une thèse, mais des recherches pour maîtriser un minimum le sujet vont s’avérer nécessaires (mais bon, les recherches, les écrivains connaissent).

     

    Dans cette optique, j’ai eu l’idée de rédiger des articles spécialement dédiés aux écrivains sur l’art de l’escrime et du combat. Chaque texte portera sur une arme, ou un style en particulier, et visera à délivrer les informations essentielles (ce que c’est, à quelle époque on l’utilisait, comment ça se manie, quelle taille, quel poids…). Mon but n’est pas de transformer tout le monde en expert sur les armes blanches (je suis bien, bien loin d’en être moi-même une), mais de donner des clés aux auteurs perdus dans le vaste univers des épées.

     

    Disclaimer : Pour cette série, je ne traiterai que les armes occidentales et je laisserai volontairement les armes orientales de côté, tout simplement parce que je ne connais pas grand-chose au sujet ! Je passe aussi sur les armes antiques pour la même raison.

     

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    Bilan 2014 et bonnes résolutions 2015

      Couverture de l'épisode 1, par Sylvie Sabater
      Couverture de l’épisode 1, par Sylvie Sabater

      Je commence par vous souhaiter une très bonne année 2015, qu’elle vous apporte tout ce que vous désirez.

      Ça y est, l’année 2014 s’est écoulée. Elle a été bien remplie et je dois avouer que je suis assez contente, car j’ai rempli une bonne partie de mes objectifs, si on regarde mes bonnes résolutions de l’an dernier.

       

       

      Le bilan 2014

       

      • Terminer les corrections de « La perle d’ambre » de manière à pouvoir présenter le manuscrit à des éditeurs avant décembre 2014.

      Alors, j’ai terminé mes corrections pour La perle d’ambre, mais le manuscrit n’est pas encore prêt à être envoyé chez les éditeurs, parce que de gentils lecteurs se sont proposés pour relire une dernière fois le bébé. Donc pour le moment, on attend.

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      APE : Author, Publisher, Entrepreneur (ou comment s’autoéditer)

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        Certains d’entre vous le savent peut-être, mais je vais, courant 2015 lancer la publication d’un petit feuilleton steampunk intitulé « La Ligues des ténèbres ». Histoire de faire les choses bien, je m’intéresse de près à l’autoédition et il s’avère que, comme souvent, nos amis anglo-saxons ont une longueur d’avance sur nous.

         

        J’ai donc potassé APE : Author, Publisher, Entrepreneur, de Guy Kawasaki et Shawn Welch. Il s’agit d’un  guide complet sur l’autoédition, qui part du principe que l’autoédition est accessible à tous et peut générer des revenus corrects, pour peu qu’on s’y mette avec sérieux et qu’on sache ce qu’on fait. Les auteurs divisent l’autoédition en trois rôles que celui qui veut se lancer doit tour à tour incarner : l’auteur, l’éditeur, et l’entrepreneur. Je vous livre les notes prises sur ce livre. 

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        Nanowrimo 2014, le bilan

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          L’an dernier, j’ai pris part pour la première fois au Nanowrimo, qui consiste à écrire minimum 50 000  mots sur le mois de novembre. Cette année, j’ai retenté, et réussi d’ailleurs, l’aventure.

           

          L’an dernier, j’étais partie un peu à l’arrache, à écrire à la main un roman sans plan établi. Cette année, j’ai préféré préparer mon coup un peu en avance.

          Pour commencer, sur les conseils d’Aude Reco, j’ai cuisiné et rempli mon congélateur en prévision du mois, histoire d’éviter de manger trop de cochonneries. Notez que les vendeurs de pizzas et de sushis ont quand même bien prospéré grâce à moi, mais j’ai limité les dégâts de ce côté-là. Et avoir quelque chose de chaud, bon et à peu près équilibré à manger sans avoir à le préparer aide quand même beaucoup au niveau du moral.

          Avec les amis du forum Atelier d’écriture, nous avons aussi organisé plusieurs sessions skype et autres chats, afin de continuer à se motiver tout au long du mois.

          Mon cher et tendre a aussi accepté de s’occuper durant le mois de novembre d’une partie des tâches ménagères que j’assume normalement.

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