Film steampunk : La planète au trésor

Bonjour à tous !

 

Aujourd’hui, nous allons parler d’un des films de Disney qui pour moi est un film steampunk : la planète au trésor.

 

 

Résumé :

Depuis son enfance, Jim rêve en écoutant des histoires de pirates. À quinze ans, il découvre une carte au trésor qui le pousse à se lancer dans une quête parsemée d’embûches et de rencontres inattendues et complexes.

 

 

Si le résumé vous semble familier, c’est normal, la planète au trésor est une adaptation de l’Île au trésor de Stevenson, sauf qu’ici, au lieu d’une île, on parle d’une planète et de l’espace.

 

C’est d’ailleurs le premier élément de ce film qui a ravi mon petit cœur de vaporiste : c’est des pirates de l’espace, avec galions volants, mutineries, abordages… Ne boudons pas notre plaisir, c’est toujours chouette, des pirates de l’espace. Et puis, il y a un capitaine chat.

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L’autre grande force du film, c’est son visuel : La planète au trésor mélange habilement des références XVIIIe/XIXe, avec un côté space opera. C’est très joli, très inventif.

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Côté histoire, si comme moi vous ne supportez pas la mièvrerie Disney, vous devriez aimer ce film. L’histoire est plus sombre que ce que peut faire Disney d’habitude. On échappe aux interminables chansons et aux numéros de danse avec des petits oiseaux.

La trame du roman est respectée, mais adaptée pour coller à l’univers dépeint.

 

En conclusion : une référence pour tous ceux qui aiment les pirates et voudraient jouer les pirates steampunk.

 

Pour ceux qui voudraient se faire plaisir…

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Clementine, Cherie Priest (le siècle mécanique, T2)

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Résumé

Maria « Belle » Boyd est une ancienne espionne dont la notoriété et le succès l’ont obligée à changer de profession. Elle rejoint donc l’agence de détective Pinkerton à Chicago. Sa première mission consiste à protéger un dirigeable, chargé de livrer une importante cargaison militaire à Louisville. Mais l’aéronef est poursuivi par un pirate de l’air recherché au sud comme au nord.

 

Mon avis

J’ai lu il y a quelques temps Boneshaker, de Cherie Priest. J’avais plutôt accroché à l’univers mis en place pour ce siècle mécanique, mais j’avais moyennement aimé l’histoire er les personnages.

J’ai quand même décidé de refaire un essai avec cette série, et je dois dire que ce tome 2 m’a nettement plus séduite.

 

On retrouve bien évidement le même univers, mélange de dystopie, d’uchronie steampunk et de western. On garde l’ambiance qui m’avait séduite dans le premier tome : assez sombre et réaliste, avec en toile de fonds les machinations politiques et la guerre de sécession.

 

Cette fois, la narration alterne entre Belle Boyd, célèbre espionne sudiste devenue détective pour l’agence Pinkerton et Croggon Beauregard Hainey, ancien esclave, à la poursuite de son dirigeable volé par un malotrus. Contrairement au 1er tome, l’action est plus rythmée, plus trépidante, j’ai moins eu cette impression de longueur que dans Boneshaker. Certes, le roman est plus bien court aussi, parfois un peu trop, car certains évènements auraient mérité qu’on s’y attarde.

 

L’auteur a visiblement préféré privilégier le rythme, et je dois dire que je ne me suis pas du tout ennuyée. Les personnages sont bien campés, avec leur caractère, mais restent assez attachants, on explore une nouvelle facette de l’univers mis en place (les airs, cette fois).

 

Je pense que le lirai volontiers le tome 3 de cette série, pour voir où Cherie Priest nous emmène.

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Coudre steampunk

 

Je m’adresse ici à toutes les couturières (et les couturiers, ne soyons pas sexistes), qui soient à la recherche de patrons et de livres de couture victoriens et steampunk. Voici une liste des patrons, livres et liens que j’utilise, en espérant que cela vous plaise et cela vous aide. 

N’hésitez pas à  me donner vos propres adresses, je suis toujours preneuse. Vous pouvez aussi voir mes créations couture sur ma galerie Deviant art

 

Patrons pochette

 

Oui, je sais, certaines couturières/couturier vont dire que les patrons pochette, c’est le mal. Je suis partiellement d’accord, les tailles sont parfois approximatives et l’ennui c’est que quand un fournisseur sort un patron un peu sympa, il est très vite refait par toute la communauté. N’empêche que les patrons pochettes, ça dépanne bien, et ça permet de se faire un costume, ou des vêtements sympas, pour un budget correct. 

 

Petite liste maintenant des fournisseurs :

 

  • Le blog Steamingenious recense les patrons de grandes marques qui fonctionnent pour du steampunk. N’hésitez pas à faire un tour sur le blog, qui fourmille d’informations. Sur les conseils de ce blog, j’ai acheté plusieurs patrons qui m’ont servi à faire des tenues, notamment cet ensemble

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  • Truly victorian : de très bons patrons, bien taillés. Les instructions sont parfois un peu obscures, mais avec un peu de temps et une tasse de thé, on s’en tire. Attention, les frais de port sont un peu cher. Réalisé avec l’un de leur patrons : ma polonaise victorienne

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  • Reconstructing history : les patrons sont un peu plus chers, mais sont historiquement corrects. Je n’ai pas encore essayé leurs patrons, j’ai un jodhpur en attente de couture. Note : ils vendent les patrons en numérique, ce qui est bien pratique quand on n’habite pas aux US. 

 

  • Past patterns : je n’ai pas encore testé leurs patrons, mais j’en ai entendu plutôt du bien, et j’en ai repéré un ou deux sympas.

 

  • Ageless patterns : Pareil que past patterns, je n’ai pas encore essayé, mais les avis sont plutôt positifs, et ils ont des modèles sympathiques comme celui-ci

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Livres

 

Un peu plus compliqués que le patrons, vu qu’ils impliquent qu’on trace soi-même ses patrons. Par contre, niveau rapport qualité prix, c’est imparable, que chaque livre compte facilement une cinquantaine de patrons. 

 

 

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  • D’autres livres de Kristina Harris : un plus 1900 et un plus sur les techniques. Je ne les ai pas, j’ai peur qu’ils fassent doublon avec celui que je possède, mais certains modèles ont l’air sympas. 

 

 

  • The national diagram cutter, livre gratuit de 1888 mis en ligne par la Library of congress, qui possède quelques très beaux modèles. 

 

 

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Blogs et sites

 

  • Marquise.de, site allemand, mais avec une grande partie en anglais, qui recense des patrons historiques. Ma jupe 1900 vient de ce site là. 

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  • Sewing in walden, site inactif pour le moment, mais dont les archives sont accessibles et qui recense une quantité impressionnante de patrons historiques. 

 

 

Voilà, voilà, mes bonnes adresses pour coudre steampunk. N’hésitez pas à partager les vôtres !

 

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Steampunk’d, retour sur le 1er jeu télé steampunk

Steampunk’d est un jeu télé réalité, diffusé au États-Unis en 2015. Présenté par Jeannie Mai, avec pour juges Kato, Thomas Willeford et Matthew Yang King, il a pour but d’élire l’artiste steampunk le plus talentueux des États-Unis.

 

Pour chaque épreuve, les artistes, s’affrontant en deux équipes, devaient décorer une pièce d’une maison de manière steampunk, avec en plus, un thème imposé (nautique, oriental, post-apo…).

 

 

La communauté steampunk française s’est un peu déchaînée sur ce programme, n’en disant pas que du bien. J’ai malgré tout voulu voir de quoi il retournait. Verdict donc.

 

Si vous n’aimez pas les candidats qui passent leur temps à se tirer dans les pattes et à dégoiser allégrement sur le dos de leurs partenaires, si les drama queens vous insupportent, vous risquez de ne pas aimer Steampunk’d, parce que le programme repose pour beaucoup sur la tension entre les candidats, les prises de bec et les coups bas.

C’est très présent sur les premiers épisodes, ça se calme un peu après, quoi que franchement, j’aie eu par moment l’impression que les juges gardaient exprès les drames queens au détriment de candidats moins grande gueule, mais tout aussi talentueux (sérieusement, on dégage une nana qui fait un corset en deux jours à partir de chutes de cuir au profit d’une couturière qui colle ses vêtements ? o.O).

 

J’émettrai aussi quelques réticences sur le format de la compétition : le but était de meubler des pièces dans un thème steampunk. S’affrontent donc des menuisiers, plombiers, soudeurs et des couturiers (qui m’ont paru légèrement désavantagés dans ce challenge). C’est un format un peu étrange, le terme de « america’s steampunk best maker » n’aide pas vraiment à clarifier les choses.

 

Malgré ces réserves, steampunk’d est un programme intéressant, pour plusieurs raisons.

 

D’abord parce qu’il met en lumière le mouvement steampunk, et surtout sa diversité et sa créativité. Je pense que c’est un bon moyen de faire connaître le steampunk à un public plus large, en montrant à quel point c’est un mouvement qui s’est créé à partir du DIY, et qu’il laisse la part libre à l’imagination.

 

Ensuite, certaines des créations sont vraiment époustouflantes. Franchement, je suis restée scotchée. La preuve en images (je suis déçue par contre de ne pas avoir trouvé d’image de la chambre version japonaise, elle était vraiment splendide). 

 

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Au final, le format n’est pas parfait. Contrairement à Face Off par exemple, qui fait la part belle au travail d’équipe et insiste plus sur toute la phase de création, Steampunk’d joue beaucoup trop sur le drama. Mais, je pense malgré tout que, s’il est renouvelé pour une prochaine saison et qu’il évolue, cela pourrait être un programme à suivre.

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Le château des étoiles, T2

 

Résumé

 

Nos héros, qui ont échappé de justesse aux hommes de Bismarck en embarquant dans l’éthernef, voient le château s’éloigner sous leurs yeux au fil de leur montée dans le ciel. Les voici sur le point de prouver leur théorie, franchir le mur de l’éther et découvrir l’espace mystérieux et infini. Une avarie va faire de leur rêve le plus fou une réalité, les forçant à se poser sur la face cachée de la Lune. Si le père de Séraphin fera tout pour les ramener vivants sur Terre, le Roi semble caresser d’autres espoirs tandis que Séraphin, lui, veut à en savoir plus sur la disparition de sa mère. La conquête de l’espace s’arrêtera-t-elle à ce premier vol ?

 

 

 

Mon avis

 

J’avais beaucoup aimé le premier tome, grâce à une histoire trépidante et un dessin à couper le souffle, je ne suis pas déçue par ce deuxième tome.

 

Le dessin est splendide, certaines planches sont tout bonnement à couper le souffle. Franchement, c’est une BD magnifique, un très bel objet.

 

Cette fois, Séraphin et ses amis s’envolent pour la lune et ils ne sont pas au bout de leurs peines. L’histoire tient bien en haleine, on se demande bien ce qui va leur arriver et comment ils vont s’en sortir.

 

J’ai bien aimé toutes les petites références qui émaillent l’album, les pointes d’humour et le côté aventure. La fin est très jolie, et laisse présager une suite, que j’attends avec impatience.

 

Franchement, n’hésitez pas à vous ruer sur cette BD, vraiment splendide, pour un prix tout à fait modique. 

Tome 1

Tome 2

 

 

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Lu dans le cadre du challenge « Vapeur et feuilles de thé » de Encres et calames

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