Je suis de retour pour un nouveau film steampunk, Cette fois, on parle de Hugo Cabret, de Scorsese, sorti en 2011.
Résumé
Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé – en forme de coeur – qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure…
Bien que l’action se passe dans les années 30, l’esthétique de ce film est très steampunk. On a d’abord beaucoup de passages qui se déroulent dans les entrailles des horloges de la gare.
Un automate mystérieux, qui détient une clé du passé
L’ambiance m’a rappelé un peu Amélie Poulain, avec un Paris de carte postale un peu hors du temps, et une atmosphère assez 1900, malgré les costumes (ce qui n’est guère étonnant quand on apprend l’identité réelle du marchand de jouets).
Visuellement, le film est magnifique, avec un gros travail sur les décors et sur la lumière (le film alterne entre les ambiances bleutées et celles plus chaudes et dorées). Franchement, rien que pour ça, le film vaut d’être vu. Il est splendide.
Sans spoiler l’une des révélations du film, Hugo Cabret est un poème d’amour aux tout premiers films et à leurs effets spéciaux, à l’ingéniosité de leurs réalisateurs. Du coup, il y a plein de références aux films du début du XXe, c’est un vrai jeu de piste que de les chercher.
L’histoire est mignonne et louche pas mal vers les contes de fées. Ce n’est pas gênant, car le film baigne dans une sorte de féerie. Bref, c’est un bon moment à passer, un film qui célèbre l’ingéniosité, l’amitié, le cinéma et qui est foncièrement optimiste.