Fini l’empire et son luxe, retour à une mode plus sage.
Pour les femmes, c’est le retour en force du corset conique, la ligne de taille, qui était sous la poitrine dans la mode empire, redescend à sa place normale en quelques années. Les jupes s’élargissent et deviennent plus raides, les femmes n’hésitent pas d’ailleurs à les lester. On voit apparaître le décolleté « bateau » qui laisse voir les épaules. Les chapeaux s’agrandissent.
Côté couleur, si l’empire favorisait le blanc, la restauration s’ouvre à une plus vaste palette. Par contre, le blanc est de rigueur quand on parle de teint : une belle jeune femme est une dame au teint de porcelaine.
Mais, si la mode est plus bourgeoise que les robes impériales, la période est aussi marquée par le romantisme. Les femmes tiennent des salons littéraires et rêvent de voyages en Orient ou de bals costumés. Les tenues s’inspirent d’ailleurs des modes anciennes : la fraise XVIe ou les manches à crevés. Les coiffures peuvent être extravagantes : chapeaux démesurés, chignons « à la girafe » (que le XVIIIe n’aurait pas renié)
Les hommes restent dans des tons sobres et neutres, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’ils négligent leur toilette, le romantisme vaut aussi pour ces messieurs. Il est donc de bon ton d’être toujours bien habillé, sans faux-plis aucun (le fameux dandy).
La culotte est abandonnée pour le pantalon, le haut de forme fait son apparition et devient assez rapidement un must. La redingote remplace le vêtement à pan. Un homme de goût sait nouer sa cravate de dizaines de manières différentes et ne sort pas sans sa canne.
La mode au XIXe
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