La monarchie de juillet est, certes une monarchie, mais d’inspiration bourgeoise.
Les tenues sont plus austères et sages : les robes sont cintrées à la taille, les jupes bouffantes (portées avec des jupons) et les manches assez larges.
On porte un châle-pèlerine pour cacher les épaules. Les femmes portent parfois des manteaux, dérivés des redingotes masculines. Les couleurs sont unies, car il est de bon ton de porter des colories neutres, plus compatibles avec la bienséance bourgeoise
Côté coiffure, la mode est aux anglaises tombant devant le visage, et on porte surtout des chapeaux « capotes ».
Pour les chaussures, on voit apparaître les bottines lacées pour ces dames, et les souliers pour ces messieurs.
Les tenues du soir sont plus joyeuses : décolleté, rubans et volants, agrémentés de fleurs et bijoux. La mode féminine louche beaucoup du côté du XVIIIe, mais ne renie pas ses influences orientales : le turban est porté dans les années 30 par nombre d’élégantes.
Pour ces messieurs, là, c’est plus tristounet. Fini les extravagances des dandys, les hommes sont cantonnés à une mode beaucoup plus stricte et sans fantaisie. Les vêtements qui jusque-là étaient portés très près du corps deviennent plus amples.
La mode au XIXe
De 18070 à 1888
[…] a pas de grosses différences entre les deux périodes. Petit rappel, voilà à quoi ressemblent les robes de 1830 à 1848, et de 1848 à […]
[…] De 1830 à 1848 […]
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