Résumé
Paris, printemps 1864. Antoine Lefort, le baron d’industrie de la Seconde République triomphante, assiste à la première des Misérables à l’opéra Le Pelletier avec son collaborateur, le jeune Clément Ader, lorsque frappe Bel Ange, une mystérieuse anarchiste au fouet d’acier. L’intervention du Baron noir sauve in extremis le président Bonaparte et son épouse, mais le complot ne fait que commencer. Le cœur malmené par la troublante Julie Leboeuf, ses convictions attaquées par les idéaux de Victor Hugo, Antoine devra utiliser toutes les ressources de son armure s’il veut empêcher le désastre qui se précise. Mais est-il bien sûr de lutter dans le bon camp ?
Mon avis
J’avais beaucoup aimé le premier opus des aventures du Baron Noir, aussi, quand j’ai entendu que le tome 2 sortait pour le festival de Zone Franche, je n’ai pas hésité et je n’ai pas été déçue par cette lecture.
On reprend les ingrédients qui faisaient le charme du premier tome : une action menée tambour battant dans le Paris des années 1860, une touche de steampunk, des personnages hauts en couleur et une pointe d’humour.
J’ai bien aimé l’intrigue de ce tome, que j’ai trouvé légèrement plus complexe et ambitieuse (même si j’avais vu venir une révélation concernant l’un des personnages dès le début). Sans être révolutionnaire, l’histoire fonctionne parfaitement, et se conclut par un final tout à fait explosif. Personnellement, je n’ai pas boudé mon plaisir.
J’apprécie aussi les petits détails historiques qui émaillent l’histoire, et qui m’ont rappelé les livres de Pierre Pevel (notamment la trilogie des lames du Cardinal). On se distrait, on s’instruit, que demander de plus, à part un troisième volet ?
En conclusion : un bon moment de lecture dans un Paris steampunk, vivement la suite.
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