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Blameless, Gail Carriger

    Le protectorat de l’ombrelle, T3

     

    Résumé

    Alexia est enceinte, c’est impossible, son mari est loup-garou, il ne peut concevoir d’enfant. Alexia se réfugie chez sa mère, pendant que Lord Maccon soigne sa déprime en se cuitant au formol. Mais une tentative d’assassinat via des coccinelles mécaniques, et la disparition de Lord Akeldama, forcent Alexia à quitter l’Angleterre. Direction l’Italie, où elle espère bien trouver des réponses à ses questions.

     

    Mon avis

    Après le cliffhanger du tome 2, il fallait absolument que je lise le tome 3 sans plus attendre.

     

    On reprend donc l’histoire là où on l’avait laissée : Alexia est accusée à tort d’avoir trompé son mari. Afin de lui prouver que son honneur est intact, Alexia part donc en quête de ses origines en Italie.

     

    Ce tome est un peu plus sérieux que les précédents, même s’il offre quelques moments de bravoure (l’attaque des coccinelles mécaniques, les combats contre les vampires, le professeur Lyall tentant tant bien que mal de garder la meute sous contrôle).

    On approfondit l’univers du « Protectorat » et on en apprend beaucoup plus sur les Sans-âmes et leurs pouvoirs. Du coup, je trouve que d’une série d’urban fantasy « standard » (avec les obligés vampires et loup-garous), on passe à quelque chose de plus original et développé.

    J’attends de voir ce que ça va donner pour les prochains tomes.

     

    J’ai trouvé « Blameless » plus sombre que les précédents. À la fois parce qu’on souffre avec Alexia, injustement accusée de tromperie, mais aussi parce que les héros sont confrontés à des antagonistes sans état d’âme, qui n’ont aucun scrupule à utiliser Alexia comme sujet d’expérience.

     

    Ce tome approfondit aussi les personnages : le discret Floote dont on devine le passé tumultueux, la fantasque madame Lefoux et le professeur Lyall, qui prend de l’importance (Lord Maccon était indisponible une partie de l’histoire pour cause d’excès d’ingurgitation de formol).

     

    Même si la tonalité est plus dramatique, on ne perd pas l’humour qui fait le charme de la série. Les dialogues sont vifs, les répliques acérées. J’ai un petit faible pour les échanges entre Alexia et Madame Lefoux (peut-être parce que leur relation me rappelle un peu celle que j’entretiens avec ma meilleure amie). L’écriture est toujours un vrai régal, ciselée, précise et pleine de bons mots. Je ne regrette pas le choix de la lecture VO pour cette série.

     

    En conclusion

    Un tome plus sérieux, qui approfondit l’histoire et les personnages, sans délaisser l’humour et la qualité de l’écriture.

     

     

    1 commentaire pour “Blameless, Gail Carriger”

    1. Retour de ping : Le mois steampunk : février 2015 | Ceux du Mercure Ceux du Mercure

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