Résumé :
Tandis que Rand rassemble ses armées et est confronté à d’épineux problèmes suscités par la capture des Aes Sedai envoyées par Elaida, Egwene peine à maintenir son autorité de chaire d’Amyrlin sur les Aes Sedai de Salidar. Nynaeve, Elayne et Mat sont quant à eux arrivés à Ebou Dar où ils recherchent le bol des vents, recherche qui pourrait bien leur révéler quelques surprises.
Mon avis
J’avais eu un peu de mal avec le précédent tome, j’ai commencé celui-ci avec une certaine appréhension, mais heureusement, je l’ai trouvé beaucoup plus prenant que Lord of Chaos.
On alterne entre les personnages, et même si parfois il y a quelques longueurs (Rand, Mat, Faile, parfois, je vous collerai bien des baffes pour être aussi têtus), j’ai trouvé que globalement, l’intrigue progressait bien. Certains personnages évoluent vraiment : Rand avoue et reconnaît (enfin) ses sentiments pour Min, Nynaeve parvient à se libérer de son blocage. Le pauvre Mat démontre une nouvelle fois qu’il a le chic pour dégotter les nanas psychotiques (la reine Tylin est assez gratinée).
J’ai bien aimé les touches d’humour qui émaillent ce roman, notamment quand Rand envie Perrin pour son mariage calme et sa femme souriante et d’humeur égale (une nouvelle preuve que Min a raison de l’appeler « wooheaded boy »).
J’ai beaucoup aimé la description d’Ebou Dar et de sa culture. Comme pour les autres nations, je trouve que Robert Jordan parvient à faire vraiment exister ces différents peuples avec leurs modes de vie, leurs coutumes…
Côté action, là aussi on est servi, ça bouge beaucoup dans ce tome, notamment dans le dernier quart, qui rebat sérieusement les cartes : Lan refait surface, on retrouve le bol des vents, deux nouvelles menaces apparaissent en la personne de Moridin et du gholam, Rand affronte Sammael et les Seanchaniens débarquent à Ebou Dar ! Vivement la suite.
En résumé : un tome plus rythmé que les précédents, qui fait évoluer les personnages et permet à l’histoire d’avancer considérablement.