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Le cinquième éléphant, Terry Pratchett

     

     

     

     

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    Résumé

     

    Überwald est la contrée des Nains, des vampires et des mines de graisse, grâce au cinquième éléphant – parmi ceux qui soutiennent le monde – qui s’est écrasé sur ces terres. Alors que les Nains sont sur le point de couronner leur nouveau roi, les loups-garous fomentent un coup d’État.

    C’est dans cette atmosphère tendue que débarque le commissaire Samuel Vimaire, ambassadeur d’Ankh-Morpork, chargé de négocier une nouvelle livraison de graisse antique et d’assister à la cérémonie. Or rien ne se déroule comme prévu…

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    Mon avis

    Avant de mettre mes livres en carton, pour cause de déménagement, j’ai eu envie de me relire un Pratchett, et mon choix s’est arrêté sur celui-ci.

     

    J’adore les histoires du guet, et j’aime beaucoup Vimaire, parce que, voilà quoi ! Cette image (illustration de Paul Kidby) résume bien le personnage.

    Vimaire

     

    Pour le Cinquième éléphant, direction l’Uberwald, qui a de faux airs de Transylvanie avec ses loups-garous, ses vampires, et ses Igors (mais attention à ne pas confondre Igor du guet, Igor de la famille Von Uberwald, ou l’Igor de Dame Margolotta).

    Vimaire se retrouve à devoir jouer les diplomates, ce qui, connaissant son caractère, est assez jouissif. On comprend pourquoi Vétérini l’a appointé à ce poste.

    Comme d’ordinaire, Vimaire ne peut rester en place, surtout pas quand un crime est commis et qu’il renifle les relents de manipulations.

    L’intrigue est bien menée, sans temps mort. Tout s’enchaîne bien, jusqu’aux révélations finales. Même en connaissant la fin, c’est un plaisir de relire cette histoire et de s’amuser à voir les indices laissés par Pratchett au fil du texte.

     

    Le Cinquième éléphant comporte aussi une part de réflexion et de critique. Les loups-garous font quand même furieusement penser à divers groupes extrémistes, qu’on peut hélas croiser dans le monde réel. Le livre aborde les thématiques du racisme, du poids des traditions et de la volonté de changement.

    Pratchett introduit là des thèmes qui seront exploités dans les tomes suivants, notamment le conflit Nains/Trolls qui atteint son paroxysme dans Jeux de nains.

     

    Le tome permet aussi de développer la relation entre Angua et Carotte. On comprend mieux les réticences de cette dernière à s’engager, et la peur qui la hante. Franchement, vu la famille qu’elle se trimballe, elle s’en tire plutôt bien niveau santé mentale.

     

    Le Cinquième éléphant fait aussi, comme tous les Pratchett, la part belle à l’humour. Il y a de vrais moments de bravoure, comme la fuite de Vimaire contre les loups, ou Sybil qui chante de l’opéra nain (cela fait sens dans le contexte, je vous l’assure).

     

    En résumé

    Un très bon livre, à la fois drôle, divertissant et très riche

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