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Critique « Timbré », Terry Pratchett

    Timbré

    Résumé

     

    Moite Von Lipwig est un escroc et l’un des meilleurs. Seulement voilà, on ne réussit pas à tous les coups, et parfois on n’échappe à la pendaison. Sauf pour Moite qui au lieu de se réveiller dans l’au-delà se retrouve dans le bureau du Patricien Vétérini. Au lieu de l’enfermer ou le torturer, celui-ci lui propose alors un emploi : receveur des postes d’Ankh-Morpok.

    Seulement, la Poste est moribonde depuis des années, les lettres non distribuées se sont accumulées. Sans compter que les précesseurs de Moite sont morts dans d’étranges circonstances et que la concurrence de l’Interurbain est rude.

    Aidé de Liard le postier et d’Yves l’apprenti-postier, assisté par la volcanique Adora Belle Chercoeur, Moite devra déployer tout son talent pour remplir la mission confiée par Vétérini.

     

    Mon avis

     

    En grande fan de Terry Pratchett, je ne pouvais pas manquer la parution de « Timbré » en poche (pour la petite histoire, j’ai commencé la collection des Disque-monde en poche lorsque je n’étais qu’une étudiante fauchée, vu que je ne pouvais pas m’offrir le grand format Atalante).

     

    C’est toujours un grand plaisir de retrouver l’univers de Pratchett, Ankh-Morpok et ses guildes, son patricien, son guet, ses golems, ses magouilles en tout genre. A ce titre, Timbré ne propose rien de vraiment nouveau, juste un approfondissement de certains éléments déjà amorcés dans les livres précédents (Le Disque-Monde, les Clics-clacs, les golems,…). Le plus puristes pourront le regretter, moi ça ne m’a pas gêné outre mesure.

     

    Côté personnage par contre, si on retrouve des figures connues (Ridculle, Vétérini…), le livre introduits des petits nouveaux : Moite Von lipwig, escroc patenté, et Adora Belle Chercoeur, fumeuse invétérée au joli minois mais au caractère bien trempé.

     

    Je dois avouer que j’ai eu un peu de mal avec l’intrigue de « Timbré », je me demandais où Pratchett voulait en venir exactement, je trouve que contrairement à ses autres romans, les différentes pièces peinent à se mettre en place et que le rythme est moins maîtrisé.

    Mais même si l’intrigue ne m’a pas entièrement convaincue, j’ai été séduite par les personnages. Comme toujours chez Pratchett, ils sont riches et complexes. Moite est un escroc, un manipulateur. Ça pourrait le rendre antipathique, ce n’est pas le cas, car l’auteur parvient à nous faire entrer dans sa tête, il nous permet de partager ses émotions, ses doutes, ses peurs. Et puis, il faut l’avouer, Moite est génial (crazy awesome, comme dirait nos amis anglais).

    J’admire aussi le travail de Pratchett sur les personnages secondaires, cette capacité en quelques lignes à faire exister un personnage, au travers d’une description, de ses manies, d’un dialogue. Encore une fois, je tire mon chapeau au maître.

     

    Bon, et puis, il faut l’avouer, un livre de Pratchett, c’est toujours un bon moment de rigolade en perspective, autant ne pas bouder son plaisir (mention spéciale aux talons d’Adora Belle, et à la technique de Ridculle pour traiter les importuns voulant poursuivre en justice l’Université de l’Invisible).

     

    En conclusion

    Pas le meilleur roman du Disque-Monde, à mon humble avis, mais une lecture plaisante néanmoins. Je retrouverai avec plaisir Moite dans ses nouvelles aventures.

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