Résumé
Dans ce monde de vapeur et de rouages où science et magie se côtoient, vous rencontrerez des inventeurs plus loufoques les uns que les autres, parfois charmants, d’autres fois terrifiants. Vous découvrirez un appareil photographique qui n’en fait qu’à sa tête, un sous-marin en quête de créatures fabuleuses, un musée de cire où les statues prennent vie, le premier ordinateur de l’Histoire, et bien d’autres choses encore.
Au fur et à mesure de votre lecture, d’étranges liens entre les textes éveilleront votre intérêt. Vous ne pourrez vous empêcher de remarquer la présence fugace mais récurrente de mystérieux matériaux aux étonnants pouvoirs. Et si la dernière nouvelle vous livrait leur secret ?
Mon avis
J’ai rencontré Delphine Schmitz au cours d’une soirée Steampunk à laquelle nous participions toutes les deux à la bibliothèque des Riches Claires à Bruxelles. Elle avait présenté son recueil de nouvelles, qui m’avait mis la puce à l’oreille. Il a rejoint ma PAL quelques mois plus tard, et voici la chronique !
Ce recueil est, comme son titre l’indique, consacré au steampunk et il s’agit d’une sorte d’étude du genre. On garde le côté XIXe, mais les nouvelles sont de tonalités différentes : savant fou inoffensif ou au contraire sinistre, aventures en sous-marin, enquête avec une spirite, terrifiant tueur en série, il y en a pour tous les goûts.
Cette expérimentation est plaisante, il y a des nouvelles auxquelles j’ai plus accroché que d’autres : L’automate de maître Sigismond, Taxidermie et Télétempus. Petit coup de cœur pour la nouvelle Seuls le diable et moi (« Ptéranodon » et non « chauve-souris » !).
Élixirs de nouvelles steampunk pour n’être que ça : un simple recueil qui expérimente avec le steampunk. Mais, de nouvelle en nouvelle, des objets reviennent et on retrouve des personnages. La dernière nouvelle donne la clé pour comprendre le recueil et le pourquoi de certains événements.
C’est une très bonne idée, qui donne vraiment une cohérence à l’ensemble.