Résumé
Le monde dans lequel évolue Harriet Ashtray ressemble à l’Angleterre du XIXe siècle. À une exception près : de gigantesques monstres marins infestent les mers… Leur présence est en réalité le fait de l’existence de l’esprit des mers, que la population appelle Cétos, et qu’elle considère comme un Dieu. À 11 ans, Harriet, la fille du capitaine Ashtray, a poignardé un homme lors d’une attaque de pirates dans un royaume du Maghreb. Pendant des années, elle va continuer de mener sa vie de jeune fille anglaise de bonne famille, aux côtés de sa grand-tante et de ses frères. Mais lorsque 11 ans plus tard, Harriet retrouve Alistair, son ami d’enfance, le meurtre qu’elle a commis va changer le cours de sa destinée…
Mon avis
Une fois n’est pas coutume, je vous parlerai de bande dessinée et non de roman, car j’ai eu un vrai coup de cœur pour cette BD.
J’ai rencontré l’auteur aux Halliennales, et j’en ai profité pour repartir avec sa BD, donc la couverture m’avait fait de l’œil (en plus, j’ai eu une jolie dédicace).
J’ai vraiment beaucoup aimé La fille des cendres, et ce pour plusieurs raisons.
Le dessin est vraiment, très, très joli. Il y a une vraie finesse dans le trait, de la subtilité au niveau de la retranscription des émotions du visage. C’est un travail élégant.
Il y a aussi une grande recherche dans tous les éléments de décor : les navires, leurs cabines, les intérieurs, les objets, les rues… Tout fourmille de petits détails, qui contribuent à donner un cachet à la BD, et à bien rendre l’ambiance de piraterie XIXe.
Jugez plutôt…
Le personnage d’Harriet est vraiment très attachant : jeune fille en butte aux conventions du XIXe, et aux décisions de son père, attirée par la mer sans comprendre vraiment pourquoi. J’aime bien son mélange de force et d’entêtement.
L’histoire est bien menée, avec cette jeune fille aux pouvoirs mystérieux. On devine un passé sombre, mais il se dévoile petite touche par petite touche, au fur et à mesure que les secrets de famille se révèlent.
J’ai beaucoup aimé la relation entre Harriet et son père, ce mélange de défiance, de non-dits et d’amour profond. Sans vouloir spoiler la BD, l’une des scènes finales vaut vraiment le détour.
En tout cas, c’est pour moi une très belle découverte, j’ai hâte de lire la suite !
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