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King’s game Extreme, Nobuaki Kanazawa

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    Résumé

    Après un transfert dans une autre école, l’unique survivant de la classe de seconde B espère retrouver une vie normale. Ayant tout d’abord peur de se faire à nouveau des amis, traumatisé par son expérience passée, il commence peu à peu à oublier le jeu du Roi et sympathise avec ses nouveaux camarades. Cependant, le cauchemar recommence une nouvelle fois et l’un des élèves, Natsuko Honda, va devenir un véritable démon. Le rescapé va devoir se battre pour gagner la confiance de ses condisciples et ainsi les sauver.

     

    Mon avis

    Pour ce tome, on retrouve Nobuaki, traumatisé par les événements du premier tome et qui tente tant bien que mal de se reconstruire. Mais alors qu’il commence à s’adapter à sa nouvelle classe, un SMS retentit à minuit pile. Le cauchemar recommence.

     

    Je craignais vraiment qu’il y ait un effet de redite avec ce tome, vu que la structure est la même que dans le tome 1 : une classe de 32 élèves prisonnière dans le jeu du roi. Mais au final, l’auteur parvient à garder le suspense et à surprendre.

     

    Les gages sont au départ les mêmes que dans le premier tome, mais présenté de manière différente, ce qui fait que la résolution n’est pas du tout la même que dans le tome 1 (Je ne peux vous en dire plus sans spoiler).

    Certains gages sont vraiment machiavéliques, parce qu’ils requièrent la coopération des joueurs et arrivent à un point de l’histoire où tout ce petit monde a abandonné la coopération et est passé à la trahison (le gage des doigts, brrrr).

    J’ai trouvé ce tome plus sombre que les autres, et plus violent notamment au niveau psychologique. Si vous trouviez que la classe de Nobuaki dans le tome 1 avait sa part de ténèbres, attendez de voir celle du tome 2. C’est assez effrayant, car c’est assez réaliste, ça pourrait se passer comme ça, surtout quand une manipulatrice comme Natsuko Honda se mêle de la partie.

     

    J’ai beaucoup aimé ce personnage, notamment pour son côté garce sans cœur manipulatrice, et parce qu’elle semble toujours avoir une longueur d’avance sur tout le monde. C’est un personnage très important, dont l’histoire est en lien étroit avec le jeu du roi. La révélation à son sujet ouvre vraiment de nouvelles perspectives.

     

    Le final est assez sanglant et apporte son lot de réponses : on sait maintenant qui est (ou plutôt ce qu’est) le roi. J’ai bien aimé l’explication, j’ai trouvé que, dans la tendance du premier tome qui utilisait la technologie comme vecteur surnaturel, l’explication aux pouvoirs du roi renouvelle le thème de la malédiction.

    Mais là où l’auteur est très fort, c’est que les réponses apportées ouvrent de nouvelles questions, et que les dernières lignes du roman m’ont proprement fait hurler. Vu que le tome 3 est une préquelle qui éclaircira (je l’espère) la tragédie de Yonaki qui avait lancé le jeu du roi, j’ai hâte de voir ce que l’auteur réserve pour le tome 4.

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