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La dernière colonie, John Scalzi

     

    Résumé

    Je m’appelle John Perry. J’ai quatre-vingt-huit ans, dont soixante-quinze passés sur Terre, six dans les Forces de défense coloniale et bientôt huit comme colon sur la planète où je vis avec ma femme Jane, ex-lieutenant des Brigades fantômes, et ma fille adoptive Zoé. Ce monde, nous le quittons demain pour nous en aller fonder la nouvelle colonie de Roanoke. Étrange colonie, Roanoke, condamnée à l’isolement, un pion dans le jeu que mène l’arrogante Union coloniale contre les quatre cent douze espèces extraterrestres du Conclave. L’enjeu ? La survie d’une communauté de pionniers, mais aussi l’avenir de l’espèce humaine dans la Galaxie.

     

    Mon avis

     

    J’avais bien aimé le premier tome de cette série et beaucoup le deuxième, on repart pour le troisième tome, qui reprend le héros du premier : John Perry.

     

    Suite aux événements de Brigades Fantômes, Jane Sagan a pris sa retraite et a épousé John. Ensemble, ils ont adopté Zoé, la fille du traître Charles Boutin, et tout ce petit monde coule des jours heureux sur une nouvelle colonie.

    Mais le répit est de courte durée : la famille est recrutée pour superviser une nouvelle colonie humaine : Roanoke.

    Sans spoiler l’un des twists de l’histoire, disons que cette aventure ne va pas être de tout repos et que John va réaliser très vite qu’en plus des dangers de la colonisation, ils vont devoir affronter ceux de la politique.

     

    Le début est un peu long, mais c’est une critique que j’avais déjà fait pour les tomes précédents. Il faut le temps que l’intrigue s’installe, qu’on présente les nouveaux personnages ainsi que les enjeux de cette colonisation.

    Une fois que l’intrigue est lancée par contre, ça s’enchaîne bien et sans temps mort. On découvre en même temps que Perry à quel  point lui et ses colons sont dans la panade. Le jeu de l’UC se dévoile petit à petit et c’est une véritable course contre la montre pour survivre.

     

    L’univers s’approfondit un peu plus avec ce tome, qui explore vraiment les magouilles de l’UC ainsi que le rôle du Conclave (dont l’existence a été dévoilée dans le tome 2).

     

    On découvre aussi Zoé, qui est ici une adolescente et qui doit gérer à la fois le stress de la colonisation et celui d’être une sorte de déesse vivante pour les Obins. Elle s’en tire plutôt bien et est assez équilibrée, sûrement grâce à ses parents adoptifs. Leur relation est très juste et touchante en tout cas.

    Dans les nouveaux venus, j’ai beaucoup aimé Savitri, secrétaire de John Perry, à la fois caustique et hyper efficace, j’espère qu’on la reverra.

     

    La fin ouvre de nouvelles possibilités sur la série, quelques questions pour moi restent en suspens (notamment l’histoire des bestioles sur la planète qui boulottent les colons) et j’ai hâte de voir comment ça va évoluer.

    Prochaine lecture donc, Zoé, qui raconte une partie des événements du point de vue de la fille adoptive de John !

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