Résumé :
Loin de la Terre tourne la planète Roland, tout en contrastes : sur les côtes, des cités modernes, des camps de chercheurs et de techniciens ; à l’intérieur des terres, des paysans qui croient encore à la toute-puissance de la Reine de l’Air et des Ténèbres, aux monstres voleurs d’enfants… Barbro, la jeune biologiste, est sceptique… jusqu’au soir où son enfant est enlevé. Seule une créature ailée a pu commettre ce rapt ! Désespérée, elle part à la recherche de son fils, s’aventurant là où nul n’a jamais pénétré, et ses certitudes rationnelles vont subir le rude assaut des pouvoirs de la magie…
Mon avis
D’après la préface, les nouvelles ne se situent pas dans le même univers, mais on trouve quand même des similitudes et des thèmes récurrents. Toutes les nouvelles se passent sur une planète colonisée par les humains et qui, en raison des distances spatiales, n’a que peu de contact avec les autres mondes.
Ces planètes sont parfois idylliques, comme Vaynamo dans décalage horaire, ou infernales, comme Sybille. Les humains luttent contre les éléments, contre les envahisseurs ou tout simplement contre une bureaucratie rigide et sans âme.
Les nouvelles interrogent aussi le rapport entre les humains et les extraterrestres rencontrés, et soulèvent nombre de problématiques liées à la colonisation : comment s’installer sur un nouveau monde sans détruire ceux qui y vivent ?
Au final, et comme souvent en SF, ces textes ont une résonnance qui dépasse celle de l’histoire elle-même. J’ai trouvé que certaines de ces nouvelles, notamment chez nous, le Faune et décalage horaire abordent des problèmes très modernes, auquel nous sommes confrontés presque au quotidien.
Les textes peuvent être assez noirs, comme chez nous, ou se terminer sur une note d’espoir. Presque tous ont un retournement final assez inattendu et bien mis en scène. C’est un réel plaisir à lire. Mes nouvelles préférées sont : le Faune, chez nous et l’ennemi inconnu.
En conclusion : un recueil de nouvelles SF que je ne saurais trop vous recommander de lire.