Résumé
L’été est torride à Fjällbacka, Erika et son compagnon Patrik attendent avec impatience la fin de la grossesse de l’écrivaine. Mais la canicule estivale est troublée par une macabre découverte : le corps d’une femme, à côté des squelettes de deux jeunes filles disparues en 1979. Très vite les soupçons se portent sur la famille Hult, dont le patriarche Ephraïm Hult manipulait les foules avec ses deux petits garçons, Johannes et Gabriel. Mais depuis 1979 et le suicide de Johannes, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent. L’affaire se complique encore plus lorsqu’une autre jeune fille disparait. Le compte à rebours a commencé.
Mon avis
On reprend les mêmes ingrédients que pour les autres livres de la série : un meurtre et une enquête, entremêlés avec des bribes de la vie quotidienne des personnages principaux et des autres personnes qu’ils vont croiser.
Erika est quelque peu absente de ce tome (d’un autre côté, la pauvre ne peut pas vraiment cavaler à droite et à gauche pour tenter de résoudre le meurtre à sa façon), et l’action se concentre surtout sur Patrik. Mais j’ai trouvé qu’au final, la famille Hult volait la vedette à ce petit monde. Entre le patriarche décédé mais dont l’ombre plane toujours sur sa famille, le fils comptable psychorigide, l’ancienne reine de beauté déchue, l’adolescente rebelle, les frères voyous, c’est un sacré nœud de vipères. La famille cultive les secrets et les non-dits, et ne lâchera la vérité ultime que dans les dernières pages.
J’ai trouvé l’intrigue de ce tome bien menée, riche en rebondissements. Contrairement aux autres tomes où j’arrive toujours à deviner une partie de la vérité, là, j’ai été bluffée par les derniers retournements de situation. C’est agréablement d’être surprise.
En résumé : une intrigue bien ficelée, des rebondissements et une famille dysfonctionnelle qui cultive le secret, que du bon !