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Les enchantements d’Ambremer, Pierre Pevel

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    Résumé

    À première vue, on se croirait dans le Paris de la Belle Époque : messieurs en col dur et chapeau melon, femmes en corset et jupons, tacots rutilants, tour Eiffel toute neuve et grands boulevards arborés… En y regardant de plus près, la tour Eiffel est bâtie dans un bois blanc comme neige, des sirènes se baignent dans la Seine, chaque fontaine a son ondine, et que dire des arbres philosophes, des chats ailés, des farfadets du bois de Vincennes ou des clubs de gentlemen magiciens ! Nous nous trouvons dans le Paris des Merveilles, l’une des portes entre notre univers matérialiste et l’Outremonde dirigé par la reine des fées, depuis sa capitale d’Ambremer. Une série de meurtres va entraîner Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, dans une aventure rocambolesque, où il sera question d’un blason mystérieux, d’un sorcier animé de sombres desseins, de gargouilles bien vivantes, d’un secret d’État et surtout de la très séduisante Isabel de Saint Gil… à laquelle personne ne résiste bien longtemps.

     

    Mon avis

    Je triche un peu, car il ne s’agit pas d’une lecture, mais plutôt d’une relecture. « Les Enchantements d’Ambemer » est un livre que j’ai découvert il y a quelques années sur les conseils d’un ami, et que j’aime relire de temps à autre.

     

    Pourquoi ? Eh bien d’abord à cause de l’univers : un Paris de la Belle Époque mâtinée de fantasy (elfes, fées, gnomes…). Le mélange pourrait être artificiel, pourtant, ces différents éléments s’enchaînent très bien, comme si tout ce petit monde avait trouvé sa place.

     

    J’aime ensuite les personnages : Griffont le mage, la sulfureuse et très charmante Isabel, ses hommes de main truculents, Azincourt le chat ailé à l’accent anglais très surfait. On passe un bon moment en leur compagnie, d’autant plus que leurs aventures ne laissent pas place à l’ennui.

     

    Sur un rythme digne des plus grands feuilletons populaires, les péripéties et aventures s’enchaînent. Des éléments que l’on croyait distincts se révèlent liés, pour livrer au lecteur un très bon divertissement, sans temps morts et pleins de retournements.

     

    En résumé : Un univers original, des personnages truculents, une histoire sans temps morts. Que demander de plus ? 

    4 commentaires sur “Les enchantements d’Ambremer, Pierre Pevel”

    1. Une excellente lecture que j’avais faite sur tes conseils, j’avais passé un très bon moment de lecture et adoré les personnages, surtout Azincourt 🙂
      Tu t’es lancée dans la lecture de la suite ?

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