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Les évangiles écarlates, Clive Barker

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    Résumé

    Cela fait des années que Harry D’Amour, détective de l’étrange et du surnaturel, habitué à affronter créatures magiques et malveillantes, lutte contre ses propres démons. Lorsqu’il met la main sur un artefact ancien – un cube-puzzle capable d’ouvrir un portail sur l’Enfer lui-même, des démons, véritables ceux-là, ne tardent pas à s’ajouter aux siens. Harry se retrouve bientôt entraîné dans un terrifiant jeu du chat et de la souris, à la fois sanglant, troublant et brillamment sophistiqué.

     

    Mon avis

    Je suis fan de Clive Barker, et notamment de son travail sur Hellraiser, depuis des années. Aussi, quand j’ai vu ce livre qui s’annonçait comme un crossover entre Harry D’Amour et les cénobites d’Hellraiser, j’étais ravie.

     

    Je dois avouer que la fan en moi est un petit peu déçue. En effet, j’étais très contente de revoir Pinhead après ses années, j’espérais retrouver la noirceur d’Hellraiser, et sur ce point-là, j’ai été frustrée. Là où la novella Hellbound hearts décrivait les cénobites comme des êtres à la recherche de la sensation ultime, pas vraiment mauvais, mais pas bons non plus (« Demons to some, angels to others), là Pinhead est irrémédiablement méchant. Un véritable monstre.

    On perd totalement cette dimension ambiguë qu’avaient les cénobites et qui pour moi était l’une des forces principales de l’univers.

    Exit aussi la continuité avec les trois premiers films, et l’origine de la configuration des lamentations et des cénobites (Pinhead perd ici totalement son origine humaine). Bon, après, je sais que Clive Barker s’est fâché avec la production, donc il y a peut-être des histoires de droits qui font qu’il n’a pas été autorisé à reprendre des éléments du film.

    Il y a aussi un côté « dans ta gueule » à l’attention des fans qui m’a un peu gênée (c’est bon, au bout d’un moment, on a compris que Barker n’aimait pas l’appellation « Pinhead »).

     

    Malgré tout ça, j’ai quand même passé un bon moment de lecture. Parce que voilà, c’est Clive Barker, c’est bien écrit, bien mené très efficace.

    Je connaissais Harry D’amour du film Lord of Illusions (adapté de la nouvelle The Last Illusion, des Books of blood). J’ai vraiment beaucoup aimé ce personnage, sa manière de se mettre dans des situations pas possibles et d’arriver à s’en tirer quand même. J’ai adoré son humour noir.

    Autour de lui gravite une drôle d’équipe, avec qui il va descendre en enfer : Norma, médium aveugle, Dale, Caz et Lana, tous habitués à gérer le paranormal.

    L’équipe fonctionne bien, on s’attache à eux assez rapidement, et j’ai hâte de découvrir leurs nouvelles aventures (s’il y a une suite, ce que j’espère fortement).

     

    Les Évangiles écarlates réservent aussi quelques moments de bravoure, notamment un combat épique au sein des enfers entre Pinhead et… je ne peux vous dire qui sans gâcher la surprise, mais croyez-moi, ce passage-là vaut le détour.

     

    En conclusion

    Malgré quelques éléments qui ont déçu mes attentes, ça reste un bon livre, bien mené et distrayant.

     

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    2 commentaires sur “Les évangiles écarlates, Clive Barker”

    1. Je n’ai lu qu’Hellraiser de Barker et j’avais adoré. J’ai entendu parler de celui-ci mais avant ça, je crois qu’il fait vraiment que je me trouve les Livres de sang (^-^)

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