Je commencerai juste par les quelques points qui m’ont un peu dérangée. J’ai trouvé par moment que l’intrigue était un peu décousue. Certaines entorses au canon de Sherlock Holmes m’ont un peu fait tiquer : Holmes marié, Watson gay… J’ai eu du mal à accrocher au personnage d’Elizabeth « Shiva ». En gros, dès les premières pages de son apparition, je n’avais qu’une seule envie : qu’elle meure (à côté d’elle, Moriarty a presque l’air d’un enfant de chœur, c’est dire).
Mis à part ces quelques points, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. J’ai aimé l’hommage à Sherlock Holmes, les mentions aux nouvelles et romans de Conan Doyle, c’est plein de petits clins d’œil et détails, à l’œuvre de Conan Doyle, mais aussi à la littérature et l’actualité de l’époque (la disparition d’Ambrose Bierce, Sigmund Freud,…)
L’écriture est un vrai régal, enlevée, drôle et très recherchée et travaillée. C’est un vrai plaisir à lire.
En conclusion
Une lecture agréable et divertissante, un roman qui ravira les fans de Sherlock Holmes.
Holmes marié? oO
Ça doit être un sacré morceau sa femme, vu que :
-Holmes est un sociopathe de haut niveau, Asperger hardcore à la limite.
-La seule femme qui ai jamais impressionné Holmes, c’est Irene Adler, une manipulatrice de premier plan.
Mais bon, en tant que fan total de l’oeuvre de Doyle, j’irais voir ce roman. ^^
la femme en question est une hindoue assez barrée (qui doit fumer des trucs), Holmes est plutôt du style mystique hindou, mais ça fait drôle d’entendre que Holmes passe une semaine entière au lit avec sa femme 😀