Résumé :
Qui ne connaît pas Jules Verne, l’un des pionniers des littératures de l’imaginaire ? Ses romans ont bercé l’imaginaire de générations, et à travers 18 nouvelles, des auteurs contemporains lui rendent hommages.
Mon avis
J’avais déjà entendu Pierre Pevel parler de cette anthologie, j’aime beaucoup Jules Verne qui a bercé mon enfance, aussi, quand je suis tombée sur cet ouvrage dans une solderie de bouquins, je n’ai pas hésité.
Je commencerai d’abord par signaler que, pour bien apprécier la richesse des nouvelles, il est bon de commencer par une petite révision de la biographie et bibliographie du maître (ça permet de mieux rentrer dans la lecture et d’apprécier les clins d’œil).
Le recueil est assez riche, de l’uchronie à la SF, en passant par le fantastique et le steampunk ; de l’aventure au polar en passant par un registre plus sentimental, il y en a pour tous les goûts et tous les styles. C’est là un bel hommage à Jules Verne et une nouvelle preuve que l’auteur demeure intemporel.
Comme souvent dans les recueils, certaines nouvelles m’ont moins plu que d’autres. Par contre, j’ai vraiment adoré certaines :
— Cuit dur, Xavier Mauméjean : quand Jules Verne rencontre les États-Unis et le polar noir.
— Magicis in Mobile, Pierre Pevel : nous retrouvons Griffont, héros des enchantements d’Ambremer et de l’Elixir d’oubli, qui fait face à un bien épineux problème : le Nautilus s’est matérialisé en plein milieu de la Seine.
— On a volé le pôle magnétique, Hervé Jubert : une aventure délirante et enlevée, servie par une écriture pleine d’humour.
— Non Absinthe, Hugo Bellagamba : une très belle nouvelle sur le thème du souvenir et de la perte d’un être cher.
— Le gouffre aux chimères, Serge Lehmann : quand Jules Verne rencontre la physique quantique.
— The incredible dream machine, Jacques Barberi : Quand Jules Verne se perd dans le monde des rêves. La fin de cette nouvelle est vraiment très belle et conclut admirablement ce recueil.
En résumé : un bel hommage à Jules Verne et un recueil à découvrir.