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Nobliaux et sorcières – Terry Pratchett

    Résumé

    Le royaume de Lancre au cœur des montagnes du Bélier. Si petit. Tout juste s’il ne faut pas un passeport pour s’allonger. Retour de voyage, trois sœurcières y retrouvent leurs pénates, dont l’une, Magrat, pour épouser le roi Vérence. Les noces approchent. Tout devrait se passer comme dans un songe de nuit d’été. Si l’imprudence des uns et des autres ne risquait d’ouvrir le monde au retour des Seigneurs et Dames. Des Nobliaux. Des Lumineux… Les elfes sont si beaux, si gueulamour. Les elfes sont cruels. Ils prennent tout. Et ils offrent la peur en échange. Autour des trois sœurcières à la peine, une affiche exceptionnelle avec notamment : l’archichancelier Mustrum Ridculle, le bibliothécaire de l’Université (« Oook ! ») et le deuxième grand amant du monde, Giamo Casanabo.

    Mon avis

    Oui, je sais, ma PAL est monstrueuse et ne cesse de grandir, mais je ne peux pas m’en empêcher : je relis les Terry Pratchett.

    J’avoue avoir une affection toute particulière pour les sorcières, et Nobliaux et sorcières est un de mes préférés.

    J’aime ce roman parce qu’il est drôle. L’humour de Nounou Ogg fait toujours mouche. L’arrivée des mages à Lancre est géniale, le bibliothécaire et l’économe sont égaux à eux-mêmes, tout comme Ridculle et Stibon. Casanabo est à hurler de rire et son duo avec Nounou est absolument génial.

    Il y a des moments qui arrivent à être à la fois tordants et épiques, notamment la danse des bâtons et des seaux, ou la transformation de Magrat en guerrière sans peur.

    J’aime aussi Nobliaux et sorcières parce qu’il est très touchant. Mémé Ciredutemps et Mustrum Ridculle, deux des personnages au caractère le plus trempé de la série, dévoilent ici une histoire commune, qui aurait pu évoluer différemment (le fameux pantalon du temps). On découvre une facette plus fragile de Mémé et ça ne rend son personnage que plus fort.

    Magrat et Vérence sont eux aussi attachants, avec leurs doutes et leurs errances. La transformation de la sorcière est particulièrement jouissive.

    Nounou Ogg n’est pas en reste et on réalise qu’à sa manière, elle est aussi puissante et aussi dangereuse que Mémé, probablement parce que tout le monde la sous-estime.

    Comme tous les romans du Disque-Monde, Nobliaux et sorcières est aussi très riche. Le roman parle à la fois de la vie dans une petite communauté que de l’accomplissement personnel, des choix qu’on peut faire et qui vont changer notre vie du tout au tout. Il aborde le thème de la vieillesse qui s’oppose à la jeunesse, du rôle des sorcières et des sacrifices que ce poste implique.

    Avec les elfes, il y a bien sûr les clins d’œil à la littérature (Shakespeare en tête), aux contes de fées et à tout le folklore qui va avec.

    C’est très riche et foisonnant.

    Si je devais mettre un bémol à ce roman, c’est que la mise en place met un peu de temps et qu’à l’inverse, la résolution est assez rapide.

    Mais dans tous les cas, c’est encore un très bon Pratchett !

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