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Le nom du vent, Patrick Rothfuss

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    Résumé

    J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi des pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour. J’ai conversé avec des dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels. J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer. J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. Je voulais apprendre le nom du vent. Mon nom est Kvothe. Vous avez dû entendre parler de moi.

    Son enfance dans une troupe de comédiens ambulants, ses années de misère dans une ville rongée par le crime, avant son entrée, à force de courage et d’audace, dans une prestigieuse école de magie où l’attendent de terribles dangers et de fabuleux secrets… Découvrez l’extraordinaire destin de Kvothe : magicien de génie, voleur accompli, musicien d’exception, infâme assassin. Découvrez la vérité qui a créé la légende.

    Mon avis

    Ça fait un petit moment que j’entendais parler de ce livre, et un de mes amis m’a vivement conseillé de le lire cet été (« Dès que tu auras fini The rhesus chart, tu lis Le nom du vent ! »). Je m’y suis donc attelé et j’ai passé un bon moment de lecture.

     

    Les premières pages sont prenantes : on découvre un aubergiste, qui tait un passé qu’on devine mystérieux, arrive alors un chroniqueur, qui connaît la vraie identité de l’homme et va le persuader de raconter sa vie. En peu de mots, l’auteur parvient à nous plonger dans l’atmosphère de la taverne, à nous faire ressentir la vie de cet homme, et surtout, nous fait entr’apercevoir son passé. Kothe se révèle être Kvothe, figure légendaire qui a inspiré des centaines d’histoires.

    Autant j’ai beaucoup accroché au début, autant j’ai eu un peu plus de mal sur tout le passage où Kvothe raconte son enfance. J’ai trouvé ça assez long, avec beaucoup de descriptions. Oui, c’est sympathique de savoir comment les Edama Ruh vivent, oui, le passage où il perd ses parents et se retrouve à mendier dans la rue est fondateur pour Kvothe, mais j’ai eu du mal. Outre la longueur, j’ai trouvé que ces morceaux ressemblaient beaucoup à d’autres bouquins de fantasy que j’ai eu l’occasion de lire.

    L’histoire redémarre bien quand il arrive à l’université. J’ai beaucoup aimé ce passage, les descriptions des cours, les différentes péripéties, la vie à l’université, Kvothe et ses amis, j’ai trouvé que tout s’enchaînait bien. Même l’histoire entre Kvothe et Denna m’a plu, notamment ce mélange entre des moments mignons et une issue qu’on devine tragique.

    Kvothe peut parfois paraître agaçant, il est le meilleur dans ce qu’il fait, sait se sortir de toutes les situations, apprend plus vite que tout le monde. Il y a des moments où j’ai eu envie de lui coller des baffes. Mais le Kvothe plus âgé qui nous narre son histoire garde une certaine distance avec son moi jeune, et n’hésite pas à critiquer ses choix, et à reconnaître quand il se comporte comme un idiot.

    L’univers mis en place par l’auteur est au départ assez classique (ambiance médiévale fantastique), mais se révèle beaucoup plus complexe au fur et à mesure que Kvothe grandit et voit le monde. J’ai beaucoup aimé la manière de présenter ce monde, à travers les contes, les légendes et les chansons, je trouve que ça lui donne une certaine réalité.

    En résumé : Malgré un démarrage un peu difficile, un bon moment de lecture et une découverte sympa. Je lirai la suite avec plaisir.

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