Résumé
L’Égale, Orlanne, Aldébaran et leurs compagnons sont parvenus aux portes du Désert de Feu, où se dresse la cité des Saigneurs des Ténèbres. Alors qu’ils s’attendaient à la trouver en construction, ils découvrent une forteresse imprenable, entourée de hautes murailles, au cœur d’une forêt. Rapidement capturés, les jeunes gens se retrouvent enfermés dans la ville.
Séparée de ses amis, L’Égale doit faire face à Ranxor, piégée au centre d’une toile d’araignée mortelle où le danger est partout. Arelle se retrouve isolée, loin du soutien de ses compagnons, sous la garde de Gwenda, la guérisseuse de la cité. Des rêves étranges viennent hanter la jeune fille qui se demande pourquoi la Grande Prêtresse de la Déesse Lune l’a confiée à l’Égale. Orlanne, Aldébaran, Cyrius et Edern, torturés, puis réduits en esclavage, retrouvent Aldric sur le chantier, où ils subissent les brimades de leurs ennemis. Face à la violence de ces derniers et à la résignation des prisonniers, qui attendent la réalisation de la Septième Prophétie, la possibilité d’une révolte semble de plus en plus improbable et leur situation paraît désespérée. Pourtant, dans les deux camps, la grogne monte, les jeux de pouvoir, dans l’ombre, se mettent en place et l’affrontement devient peu à peu inéluctable.
Qui, des Saigneurs des Ténèbres ou de leurs prisonniers, l’emportera ?
Mon avis
Ce livre est un peu particulier pour moi, parce qu’il a été écrit par une amie, et parce que j’ai suivi la naissance de ce livre.
J’avais beaucoup aimé le premier tome de la série : trois être d’exceptions, une histoire sombre et épique, portée par des personnages auxquels on s’attache rapidement (ah… Venin… Que mon personnage préféré soit la garce psychotique m’inquiète un peu, cela dit). Le tome 1 se finissait sur un cliffhanger et donnait vraiment envie de savoir la suite (remarque, on savait déjà que les héros allaient en baver).
J’ai suivi les différentes évolutions du tome 2, car j’étais une des bêtas lectrice. J’ai assisté aux réécritures, aux prises de tête pour savoir comment structurer l’histoire et ne laisser aucun personnage de côté. Bref, j’ai vu l’histoire prendre forme. Courant septembre, Rachel m’a envoyé le bébé pour une dernière relecture. Et là, je dois avouer que j’étais scotchée. Malgré la longueur, l’histoire n’a pas de temps mort. Les péripéties s’enchaînent, les rebondissements ne laissent pas le temps de souffler. Les personnages sont fouillés, ceux laissés un peu de côté par le tome 1 gagnent en épaisseur et en complexité. J’ai beaucoup aimé le traitement des Saigneurs des ténèbres, qui commençaient dans le tome 1 comme les grands méchants, et qu’on découvre beaucoup plus nuancés au fil des pages. Venin remporte toujours mon affection (notamment pour sa manière… particulière de traiter les problèmes. Indice : ça implique de tuer des gens), mais j’avoue que j’ai aussi été séduite par Romaric et Laël. Côté « gentils »‘, c’est le tandem Gwenda/Arelle que je préfère. C’est appréciable d’avoir des personnages féminins capables d’être actifs, sans être pour autant des guerrières ou des femmes d’action.
Mais au final, ce que j’ai préféré dans ce livre, c’est justement le final. La tension monte au fil des pages, pour finir par exploser en une conclusion épique. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais il y a du sang, des larmes, des batailles, et une issue réellement tragique pour bon nombre de personnages.
Dans les atouts de ce livre, on peut une nouvelle fois saluer la superbe couverture de Martine Fassier, qui s’était distinguée pour le tome 1 et qui récidive pour le tome 2.
« La septième prophétie : Ranxor », est disponible sur Amazon. N’hésitez pas aussi à suivre Rachel sur son blog, ou via Twitter, pour profiter de son actualité, et pour obtenir des informations sur ses futures publications (car on me souffle dans l’oreillette que l’auteur n’en a pas fini avec ses héros).
Merci Catherine, promis, quand j’aurai fini ma petite pause post NaNoWriMo, c’est parti pour commencer le tome 3 !
Cool 🙂