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« Sans Ame » (Le protectorat de l’ombrelle T1), Gail Carriger

     

    Résumé :

    Mademoiselle Alexia Tarabotti a des problèmes. D’abord elle est vieille fille dans l’Angleterre victorienne. Il faut dire qu’avec sa peau sombre d’Italienne, son caractère bien trempé et sa langue acérée, elle n’est pas exactement le meilleur parti. De plus, Alexia Tarabotti est une Sans âme, une paranaturelle. À son contact, vampires et loups-garous perdent tous leurs pouvoirs. Autant dire qu’on l’évite soigneusement. Alors quand un vampire l’attaque pour la mordre, sans paraître savoir ce qu’elle est vraiment, Alexia est forcée de le tuer à coup d’ombrelle et d’épingle à cheveux pour se défendre. Sans le savoir, elle vient de mettre le doigt dans un drôle d’engrenage.

     

    Mon avis :

    Ça va être simple : j’ai adoré.

     

    Pour développer un peu, au départ, j’avais quelques réticences avec le concept du personnage, la fille qui se juge moche (mais qui en réalité à une beauté exotique) et qui n’a pas la langue dans sa poche, je trouvais ça un peu cliché. Mais la narration est absolument irrésistible, et le personnage fort sympathique (une vieille fille, bonne vivante et qui manie l’ombrelle à la perfection que demander de plus). L’auteur n’hésite pas à nous faire partager les pensées d’Alexia, mais aussi à se moquer d’elle et de son fichu tempérament. C’est drôle à lire et très enlevé.

     

    J’ai beaucoup aimé la relation avec Lord Maccon, Loup-garou écossais et protecteur de Sa Majesté. Dès qu’ils se voient, lui et Alexia ne peuvent s’empêcher de s’engueuler. Vous imaginez bien que cette inimitié cache bien d’autres sentiments. Sans vouloir spoiler la suite, nous avons droit à quelques scènes grivoises absolument hilarantes (mention spéciale à la « détransformation » de Lord Maccon par Alexia, un soir de pleine lune).

     

    Entre le pas de deux de Lord Maccon et mademoiselle Tarabotti, et les mystérieuses disparitions de vampires et de loups-garous, on ne s’ennuie pas du tout (surtout quand le très flamboyant vampire lord Akeldama, ou l’encombrante famille d’Alexia se mêle de la partie).

     

    En conclusion :

    C’est drôle, malin, enlevé, très bien écrit, ça se savoure comme une friandise. Nul doute que je vais me ruer sur la suite. 

    2 commentaires sur “« Sans Ame » (Le protectorat de l’ombrelle T1), Gail Carriger”

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