Résumé :
Prudence vit désormais chez Lord Akeldama, où ses pouvoirs de metanaturelle créent parfois quelques problèmes. Ses parents, voisins du vampire, lui rendent régulièrement visite. La meute s’habitue à vivre en centre-ville, Ivy, son mari et leur troupe commencent à connaître le succès sur les planches, bref, tout se déroule pour le mieux. Mais ce fragile équilibre est brisé quand d’inquiétantes rumeurs parviennent d’Égypte, et que la reine des vampires d’Alexandrie demande à rencontrer Prudence. Lord et lady Maccon, accompagnés de la troupe d’acteurs des Tunstell, n’ont d’autre choix que de répondre à l’invitation de la vampire.
Mon avis :
Ça y est, la série « Le protectorat de l’ombrelle » se termine avec ce tome, qui délaisse Londres et l’Angleterre pour s’aventurer dans la lointaine Égypte.
L’histoire met un petit moment à démarrer. Certes, les péripéties de Lord Akeldama et des Maccon confrontés aux pouvoirs de Prudence sont assez truculentes, mais j’ai trouvé ce début un peu long. Par contre une fois que l’histoire est lancée, elle se déroule bien, les différents éléments s’enchaînent bien et la conclusion est assez satisfaisante.
Au final, ce dernier tome de la série répond à pas mal de questions laissées en suspens par les autres tomes : une partie de la vérité sur Floote est révélée (même si on ne sait toujours pas qui il est exactement), on en apprend plus sur le père d’Alexia, et le professeur Lyall doit affronter les conséquences de ses manigances. Mieux, la fin offre une véritable alternative pour Conall et Alexia : un futur viable pour tous les deux (je n’en dis pas plus pour préserver la surprise).
Côté personnage, on retrouve Lord et Lady Maccon, toujours en très grande forme, Lord Akeldama, égal à lui-même, madame Lefoux, qui s’adapte plutôt bien à sa nouvelle vie au sein de la ruche de Woolsey. Iy et Tunstell sont parents de jumeaux et connaissent un certain succès avec leur nouvelle pièce (vu la description de la pièce en question, on se demande pourquoi). On découvre Prudence, la fille des Maccon, qui a la particularité de « voler » les pouvoirs de tout être surnaturel qu’elle touche (ce qui occasionne quelques mésaventures). Pour le moment, son caractère n’est pas développé (elle n’a que deux ans), mais cette demoiselle augure un sacré tempérament. Timeless introduit aussi un nouveau couple, assez inattendu (même si les tomes précédents avaient lancé quelques piques à ce sujet), dont la relation risque de se révéler quelque peu compliquée (mais là aussi je ne peux en dire plus).
Au final, ce que j’ai le plus apprécié dans ce livre, c’est qu’il clôt une époque, et lance de nouvelles pistes pour une suite des aventures. Comme le dit l’un des personnages, l’univers développé par Gail Carriger entre dans une époque de grands changements et j’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve. Oui, car si « Le protectorat de l’ombrelle » se termine, une suite est déjà annoncée : « The custard protocol », dont le 1er tome, « Prudence », doit sortir en mars 2015 et suivra la fille d’Alexia et Conall, devenue adulte (Plus d’infos ici!). Je ne sais pas vous, mais moi j’ai hâte !
En résumé : la conclusion d’une série fort sympathique, que je recommande à tous les amateurs de steampunk et à ceux qui voudraient passer un bon moment de lecture.