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Lectures et visionnages – février 2021

    Salut à tous !

     

    On repart pour un nouveau mois de lecture et de visionnage.

    Je rappelle le principe : chaque mois, je ferai un bilan de ce que j’ai vu et lu au cours du mois, en essayant à chaque fois de me concentrer sur les leçons d’écriture qu’on peut en tirer.

     

    Prêts? Alors c’est parti

     

     

    Lecture

     

     

    La maison aux épines, Blaise Jourdan

     

    Audrey et ses filles se réfugient dans une demeure immense dont sa sœur a la garde. Derrière ses murs, elles seront à l’abri de celui qu’elles cherchent à fuir.Mais les maisons se souviennent des drames qu’elles ont vécus, et l’arrivée d’Audrey réveille des terreurs endormies…

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Nouvelle découverte sur Rocambole, que j’ai beaucoup aimée. Le suspense était au rendez-vous, avec une vraie montée de l’horreur au fur et à mesure que les secrets se dévoilent.

    J’ai beaucoup aimé le traitement subtil des personnages et, sans vouloir vous en dire plus pour ne pas vous spoiler, j’ai trouvé que des sujets graves étaient traités sans fard mais avec beaucoup de pudeur.

     

     

    Le guet des orfèvres, Terry Pratchett

     

    Ça chauffe dans les rues d’Ankh-Morpork. Entre les dragons qui explosent, les meurtres inexpliqués et les feux d’artifice, ça sent le roussi. Le hic, c’est que Sam Vimaire, le chef du Guet, prend sa retraite et se marie avec la richissime Sybil Ramkin. Il doit rendre sa plaque à midi pétante et va avoir besoin d’un petit remontant en voyant ses nouvelles recrues : l’agent Détritus (le troll, très intelligent quand les nuit sont fraîches), l’agent Bourrico (le nain) et l’agent Angua (la belle qui a tout de même un petit air… lupin !) qui viennent grossir les rangs du Guet de nuit pour sa dernière enquête. Celle-ci sera ardue : des morts bizarres, des gens qui le sont encore plus, un petit chien nauséabond doué de parole et une arme mystérieuse. Et le Patricien qui s’en mêle… Il va falloir la jouer fine !

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Un de mes Pratchett préférés pour plein de raisons.

    la première, c’est que c’est pour moi une de ses meilleures intrigues policières, avec pleins d’éléments qui vont se recouper, parfois de manière inattendue, du rythme, des rebondissements. Bref, je me suis régalée.

    Ensuite, c’est un livre important dans la série du Disque-Monde, car il permet d’amorcer vraiment la création du guet. Il approfondit le personnage de Vimaire et celui de Carotte, il introduit Angua et Detritus, qui vont prendre beaucoup d’importance par la suite.

    Franchement, si je devais conseiller un roman pour commencer la série du guet, ce serait celui-là.

     

     

    Pieds d’argile, Terry Pratchett

     

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Pratchett, c’est toujours une valeur sûre que je relis souvent (ça se voit je crois).

    Sur ce tome, je trouve la gestion des indices et des fausses-pistes très bien gérées. Je n’en parle pas plus ici car je ferai sûrement une vidéo sur le sujet.

     

    Un dîner temporel presque parfait, Fred Marty

    Ils s’invitent à dîner tous les cinq, à tour de rôle, pour se raconter leur voyage temporel et en découvrir les effets sur le monde. Jusqu’à ce qu’un sixième voyageur inconnu au bataillon fasse dérailler la machine…

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Une série Rocambole, où j’ai eu plaisir à retrouver la plume de Fred Marty.

    C’est très enlevé, fun, plein de références geeks avec des personnages bien campés. J’ai beaucoup aimé la narration omnisciente qui nous fait entrer dans la tête des personnages.

    J’espère vraiment qu’il y aura une saison 2 pour qu’on en sache plus sur les personnages.

     

     

    Les brigades du Steam, Cécile Duquenne et Etienne Barillier

    1. Un mystérieux complot frappe la France en plein cœur. Solange Chardon de Tonnerre, l’un des meilleurs éléments de la treizième Brigade mobile d’Aix-en-Provence, perd un ami et un bras. En convalescence dans une clinique secrète, elle doit affronter les fantômes du passé comme les assassins du présent. Auguste Genovesi, jeune recrue et nouveau coéquipier, se retrouve plongé avec elle dans une infernale course contre la montre… un véritable bras de fer entre la France et la Prusse.

    L’honneur du pays et sa raison d’être sont en jeu. Heureusement, les deux agents peuvent compter sur les prodiges de la science pour affronter les manigances de l’ennemi, ainsi que sur le soutien du Tigre lui-même : Clemenceau…

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Un livre steampunk très sympathique, j’admire sa qualité d’écriture, c’est beau, c’est fluide, ça se lit tout seul.

    L’histoire est prenante avec pas mal de rebondissements, les personnages sont très attachants, chacun avec leur caractère. J’ai beaucoup aimé le développement de leur amitié.

    Là où le roman m’a vraiment plu, c’est dans l’univers qu’il met en place : il parvient à faire exister sur XIXe sudiste, il y a plein de petits détails qui font vrai, sans jamais alourdir l’ensemble.

    Je pense que je ferai là aussi une vidéo ^^

     

    Histoire culturelle de la France au XIXe siècle, Jean-Claude Yon

     

    À la croisée de domaines de recherche variés, l’histoire culturelle est en pleine expansion. S’appuyant sur ce dynamisme, le présent ouvrage a l’ambition de proposer le panorama culturel d’un siècle particulièrement riche, de 1814 à 1914, non sans revenir sur l’œuvre fondatrice de la Révolution et de l’Empire. Il montre comment la France, d’abord marquée par l’Ancien Régime culturel, entre à la fin du siècle dans la culture de masse et la société des loisirs. L’éventail des thèmes abordés est très large : livre et presse, éducation, spectacles, politiques et institutions culturelles, littérature, Beaux-Arts, religion et histoire des sciences, etc.

    Ce livre, qui se veut un outil pour les étudiants de licence et de master en histoire et en sciences humaines, entend également aider un public plus large à mesurer l’apport du XIXe siècle à la culture contemporaine.

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Pas de la fiction, mais un ouvrage historique conseillé par un ami pour mon projet Super Steam.

    Je le recommande pour toute personne qui s’intéresserait au XIXe. L’ouvrage est très clair et écrit dans un style fluide (ce n’est vraiment pas le cas de tous les ouvrages historiques !). C’est une mine d’informations pour tout ce qui a trait à la culture au XIXe et à son évolution vers une culture de masse.

     

     

     

     

    Films

     

     

    The conjuring 1, de James Wan

    Avant Amityville, il y avait Harrisville… Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l’histoire horrible, mais vraie, d’Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée…

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Je profite que les films soient disponibles sur Netflix pour les revoir.

    Ce n’est pas le film d’horreur du siècle mais très franchement, c’est de bonne facture. Les personnages sont très attachants et on a vraiment envie de les suivre.

    La montée de la tension est également très bien gérée, les jumscares sont construits  et subtilement amenés et, du coup, très efficaces (ah, les mains qui font “clap clap” dans le noir).

     

    Séries

     

     

    Castle saison 3

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Re visionnage de Castle, qui est une série que j’aime beaucoup. Je la trouve très drôle et plaisante à regarder (j’avoue que quand j’ai un coup de mou, ça me fait du bien).

    Les intrigues sont globalement bien ficelées mais là où elle est forte, c’est sur les personnages. Les personnages principaux sont développés et attachants. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, chacun a sa personnalité, ses tics, son rôle dans l’histoire, etc..

    Même les personnages qui apparaissent lors des enquêtes ne sont pas en reste et sont souvent très bien campés avec juste quelques traits.

     

    Sweet Home, de Lee Eug Bok

    Alors que de féroces monstres sèment la terreur et menacent l’humanité, un ado en proie à des démons intérieurs devient la meilleure chance de survie de ses voisins.

     

    Ce qu’on peut en tirer.

    Je ne m’attendais pas à passer un si bon moment avec cette série. Franchement, le début est totalement WTF, avec un mélange des genres assez particulier (de l’humour noir, du grotesque, du gore, de la tragédie familiale, de l’action et un monstre qui crie “Protéines !” sur fond de musique épique). Je me demande si ce n’est pas quelque chose de typiquement coréen, vu que la série Kingdom et le film The Wailing jouaient déjà sur le mélange et avait des moments franchement burlesque au milieu de l’horreur.

    Mais c’est ça qui m’a charmée, justement, le mélange des genres. La série est en plus assez intelligente pour annoncer la couleur dès le 1er épisode (on a tous les registres qui vont être développés), donc ça ne choque pas, on sait à peu près dans quoi on s’aventure.

    Les personnages se sont révélés très attachants, j’ai parfois été proche de verser ma petite larme.

    Je pense aussi que la série a un côté de critique sociale : quand on y regarde de plus près, elle met des marginaux en scène (une musicienne, un prêtre, un handicapé, des lycéens en rupture, etc) et donne aussi un rôle prédominant aux femmes, alors que les hommes sont souvent montrés comme violents, méchants et/ou lâches. Mais je ne connais pas assez la société coréenne pour me prononcer/

    Quoi qu’il en soit, une bonne découverte et j’espère qu’il y aura une saison 2.

     

     

    Big Mouth, saison 3

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

    C’est toujours un plaisir de suivre cette série.

    Elle est drôle (bien que très trash), le WTF est toujours assez inattendu mais efficace.

    Mais surtout, les personnages sont hyper bien écrits. Ils sont tous attachants à leur manière, malgré leurs défauts et leurs erreurs. Franchement, je n’ai qu’une hâte, c’est de commencer la saison 4 !

     

     

    Ratched, saison 1, de Ryan Murphy et Evan Romansky

     

    Comment l’infirmière Ratched est devenue au fil des années un monstre ? Cette série a pour but de le raconter, un meurtre à la fois…

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Pas entièrement convaincue par cette série (je ne vois pas trop l’intérêt de faire un préquel à Vol au-dessus d’un nid de coucou et j’ai trouvé que parfois, elle se perdait en chemin) néanmoins, elle a quelques aspects intéressants.

    Déjà, il y a une bonne galerie de personnages, notamment féminins. Ratched est la plus intéressante car très trouble. Elle est à la fois violence, déterminée, implacable et très fragile, perdue et douce. Chapeau à Sarah Paulson pour son interprétation.

    Il y a aussi un côté de chronique à la série, qui met en scène un temps (les années 50) et un milieu (la psychiatrie).

    Qu’on aime ou qu’on aime pas, on peut aussi saluer la cohérence visuelle de la série. Tout est pensé et réfléchi, tout est nickel et ça donne une vraie ambiance à tout cela.

     

     

    American Horror Story, coven, de Ryan Murphy

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Je ne suis résolument pas une grosse fan d’AHS, et pourtant j’ai essayé (Murder House, Hotel, Freak show et maintenant Coven). Je n’arrivais pas à mettre le doigt ce qui me dérangeait tellement, et j’ai finalement tilté avec cette saison.

    En fait, il n’y pas vraiment d’histoire, juste une succession d’événements. En gros, on a un lieu où il se passe des trucs étranges, il y a des personnages tous plus ou moins fracassés et beaucoup de gens meurent.

    Côté personnages justement, on retombe toujours sur les mêmes archétypes : une jeune fille naïve, un beau garçon troublé, une matriarche garce au possible, une jeune femme qui se cherche.

    De plus, les personnages n’évoluent pas vraiment au cours de la saison. Très franchement, à part Cordelia dans cette saison, les personnages meurent mais ne changent pas.

    Donc, ce que je retiens de ce visionnage, c’est vraiment de faire attention aux personnages et à l’intrigue.

     

     

    En vrac

     

     

    On a regardé Le maître d’armes avec Jet Li. Très propagande chinoise, mais plaisant à regarder et les combats sont de toute beauté.

     

    On a aussi fini la saison 3 de Norsemen. Légère déception. Autant j’avais beaucoup aimé les deux premières saisons, avec leur humour totalement décalé, autant là,  je trouve que c’est trop et que ça ne passe pas.

    Je ne suis pas fan non plus du retour dans le passé, j’ai eu l’impression que les scénaristes ont réalisé qu’ils avaient tué l’un des meilleurs personnages de la série et qu’ils n’ont trouvé que ça pour le refaire apparaître.

     

     

    Voilà, c’est tout pour ce mois-ci !

     

    N’hésitez pas à me dire ce que vous avez vu ou lu et apprécié, je suis toujours preneuse de suggestions !

     

    Et rendez-vous le mois prochain pour un nouveau bilan !

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