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Liste de lecture et de visionnage – Avril 2021

    Bonjour à tous !

     

    On se retrouve pour un bilan du mois d’avril 2021 !

     

    Comme d’habitude, je vais vous dire ce que j’ai vu ou lu et je vais essayer d’en tirer des leçons d’écriture.

    Vous aurez peut-être vu passer certaines des œuvres sur mes réseaux sociaux (tous les liens ici), voici maintenant le récapitulatif

     

     

    Lecture

     

    La Vérité, Terry Pratchett

     

    Guillaume des Mots est le premier rédacteur en chef du premier vrai journal d’Ankh-Morpok. Son credo, c’est la Vérité, toute la Vérité, rien que la Vérité. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Surtout lorsque le Patricien est impliqué dans une affaire de meurtre et que l’enquête peut déclencher la guerre des médias ! Car face au Disque-Monde, les tabloïds se déchaînent et ne parlons même pas des syndicats. Guillaume a bien du mal à gérer son intégrité, sans compter qu’il a engagé comme photographe un vampire accro aux flashes qui hélas, le réduisent en cendres…

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Oui, je sais, je relis encore un Terry Pratchett. Mais c’est pas de ma faute, c’est mes livres doudous ^^.

     

    La Vérité est un de ses one-shot (même si on reverra les personnages apparaître dans d’autres romans, mais ils ne sont plus le focus).

    Comme pour « Monnayé » ou « Timbré », j’apprécie de voir l’évolution du monde. Je trouve aussi que Pratchett est très fort pour décrire la naissance d’une nouvelle technique, et s’attarde bien à nous faire ressentir tous les changements qui en découlent.

     

    Côté intrigue, c’est maîtrisé et plaisant à suivre, comme souvent chez Pratchett. J’ai l’impression de lire une mécanique bien huilée où les différents éléments s’imbriquent avec fluidité.

     

    Sur ce tome, mention spéciale au duo Monsieur Lepingle et Monsieur Tulipe, qui arrivent à la fois à être flippants et …ain d’hilarants.

     

     

     

     

    Guide de la fantasy et de la SF, de Karine Gobled

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Livre lu dans le cadre d’une vidéo, rendez-vous très bientôt sur la chaîne ^^

     

    Il est vraiment chouette, très bien expliqué, à offrir à quelqu’un qui voudrait se lancer dans les littératures de l’imaginaire, ou à acheter pour vous si vous voulez approfondir votre culture.

     

     

    La cour des hiboux

     

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    On continue la série des Batman en comics.

     

    Celui-ci met en scène un ennemi mythique : la cour des hiboux.

    Le comic est bien prenant, avec pas mal d’action, mais aussi un bon volet d’enquête et d’introspection.

     

    Le découpage en épisodes est aussi super intéressant, parce que ça forme bien des jalons à l’histoire, tout en maintenant l’attention.

     

     

    Buzz Mortel, de Tiphaine Levillain et Vincent Istria

     

    Quand des influenceurs sont réunis sur une île paradisiaque pour tourner un live et que les corps commencent à tomber, le buzz n’est pas loin…

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Série lue sur Rocambole et qui m’a bien intéressée.

     

    D’abord, c’est un « Whodunnit » (qui l’a fait en anglais), donc une intrigue policière avec son lot de cadavres et de rebondissements. J’aime bien ce genre et j’aime bien les huis clos, ça a un petit côté Agatha Christie, les selfies en plus.

     

    Ensuite, je me suis prise au jeu de l’application. Un épisode était diffusé par jour, et chaque jour, les lecteurs pouvaient voter pour dire qui ils pensaient était le coupable.

    C’était très plaisant et ludique de s’investir comme ça (et j’avais trouvé une partie de la réponse ^^)

     

     

    Le crime de Pantin, Olivier Simon

     

     

    Le 20 septembre 1869, à Pantin, près de Paris, un paysan découvre une fosse où sont enterrés une femme et ses cinq enfants, tous assassinés avec violence. Commence alors l’une des plus célèbres enquêtes du Second Empire.

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Là aussi, une série Rocambole, courte, mais efficace.

     

    On suit l’enquête à travers les yeux d’un jeune journaliste, désireux de faire ses preuves auprès de son père.

     

    On a à la fois le côté enquête, même si assez rapidement, on a des éléments de réponses, mais aussi toute une peinture du monde du journalisme et du fait divers au XIXe siècle.

    Moi qui suis amatrice d’histoire, ça m’a bien plu.

     

    J’ai trouvé aussi la série intéressante parce qu’elle questionne la figure du monstre. Le tueur a des pulsions de violence, mais le héros aussi. Il est par ailleurs de plus en plus antipathique au fur et à mesure de la série. Je pense que c’est voulu, et ça marche parce que le format est court.

    Mais c’est assez glaçant d’avoir comme ça cette plongée dans la noirceur et la violence.

     

     

     

     

     

     

    Films

     

     

    Le gardien invisible, de Fernando González Molina

     

    Une policière formée au FBI retourne dans sa petite bourgade de Navarre pour mettre la main sur un tueur en série. Elle doit aussi y vaincre les démons de son passé.

     

    Ce qu’on peut en tirer

    C’est un polar à l’ambiance très noire d’assez bonne facture. Pas de grosses surprises dans le scénario, mais ça fait le taf.

    Je regrette quand même quelques facilités et clichés (sérieux, je rêve d’un film ou d’une série, où il y aurait un tirage de tarot où on ne nous sort pas la Mort ou le Diable).

    L’ambiance est par contre très réussie, avec une attention toute particulière aux personnages féminins (dans un genre plus volontiers masculin) et une atmosphère à la fois poisseuse et onirique.

     

     

    Love and monsters, de Michael Matthews

    Dans un monde post-apocalyptique envahi par les monstres, Joel tente le tout pour le tout pour rejoindre sa petite amie Aimee.

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Regardé sur les recommandations de Julie Limoges, c’est un honnête divertissement.

     

    Pas de grosses surprises dans le scénario, mais ça tient la route et ça fait le taf.

     

    L’humour passe bien, les moments un peu plus émotions aussi, on ne s’ennuie pas au visionnage.

     

    Je salue quand même le travail au niveau des monstres, qui sont assez chouettes (j’ai adoré l’escargot boulder !).

     

    Si vous avez envie d’un petit film de divertissement, avec un côté feel good, foncez !

     

     

    Le chant du loup, de Antoine Baudry

     

    Un jeune homme a le don rare de reconnaître chaque son qu’il entend. À bord d’un sous-marin nucléaire français, tout repose sur lui, l’Oreille d’Or.

    Réputé infaillible, il commet pourtant une erreur qui met l’équipage en danger de mort. Il veut retrouver la confiance de ses camarades mais sa quête les entraîne dans une situation encore plus dramatique.

    Dans le monde de la dissuasion nucléaire et de la désinformation, ils se retrouvent tous pris au piège d’un engrenage incontrôlable.

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Pour une fois qu’on a un bon thriller français, on ne va pas se priver ^^

     

    J’ai moyennement accroché aux côtés plus émotionnels de l’œuvre, j’ai trouvé que c’était un peu lourd.

    Par contre, les moments de tensions sont tops, surtout quand on réfléchit qu’il y a peu d’action : juste des gars dans un sous-marin.

    Je pense que c’est lié au fait que le film ne nous prend pas par la main pour nous expliquer ce qui se passe et ce dont les personnages parlent : il faut suivre pour comprendre, et moi, ça m’a bien investie dans le film !

     

     

    Les affamés, de Robin Aubert

     

    Dans un Québec ravagé par des zombies, une poignée de personnes tente de survivre.

     

    Ce qu’on peut en tirer

    Bon, ce film est quand même un gros ovni.

     

    Il a un mélange des genres assez détonnant : c’est à la fois une comédie noire, un film de survivants et un drame.

    Il y a des moments où le mélange passe bien, et d’autres où j’ai trouvé que ça tombait à plat.

     

    Reste que le film a une certaine poésie, avec des personnages assez attachants : ce sont des gens normaux, avec qui on arrive facilement à s’identifier. Il y a aussi un certain onirisme qui m’a bien plu.

     

    Le scénario, par contre, est assez faiblard : en gros, les survivants avancent et croisent des zombies. L’histoire manque de tension et d’enjeux pour être vraiment captivante.

     

     

    Space Sweepers, de Sung-hee Jo

     

    2092, la Terre est presque devenue inhabitable, les riches se terrent en orbite, les pauvres vivotent. Lors d’une opération, une équipe de ferrailleurs de l’espace met la main sur un robot qui a l’apparence d’une petite fille et que tout le monde recherche. Ils décident de demander une rançon.

     

    Ce qu’on peut en tirer

    C’est un film plutôt sympathique, qui pour moi a des qualités.

     

    L’univers décrit est assez cool : on est en pleine dystopie, avec cette Terre polluée et ces humains qui tentent tant bien que mal de survivre. Ils sont harcelés à la fois par un système économique pourri et par des conditions de vie déplorables. Il y a un volet de critique sociale qui est assez intéressant et le film décrit bien les mécanismes qui entretiennent la pauvreté.

     

    Le quatuor de personnages est franchement sympa. Chacun a sa personnalité bien marquée, son histoire, et on s’attache assez rapidement à eux. Les héros sont un peu bourrins, un peu bras cassés par moment, et si vous me suivez, vous savez que j’aime bien les héros pas dégourdis ^^.

     

    Il y a aussi un mélange des genres qui est très, très intéressant : le film a des moments comiques, il a des passages d’action, mais aussi des moments plus dramatiques.

    Sweet Home, dont je vous ai parlé il y a quelque temps, mêlant l’horreur pure, le grotesque et le drame, donc j’ai vraiment l’impression qu’il s’agit d’une marque de fabrique coréenne.

     

    Malgré tout, des choses m’ont moins convaincue. Le scénario reste très convenu et j’ai eu l’impression qu’il suivait un chemin balisé. C’est un peu dommage, parce le film est du coup très prévisible (mon mari en a marre de regarder des films avec moi, vu que je devine les retournements ^^).

     

    Le méchant est pour moi too much. L’acteur en fait des caisses et le personnage devient caricatural, et perd donc en efficacité.

    Dommage, car il y avait matière à faire un méchant mémorable.

     

     

    Soul, de Pete Docter

     

    Passionné de jazz et professeur de musique dans un collège, Joe Gardner a enfin l’opportunité de réaliser son rêve : jouer dans le meilleur club de jazz de New York. Mais un malencontreux faux pas le précipite dans le « Grand Avant » – un endroit fantastique où les nouvelles âmes acquièrent leur personnalité, leur caractère et leur spécificité avant d’être envoyées sur Terre. Bien décidé à retrouver sa vie, Joe fait équipe avec 22, une âme espiègle et pleine d’esprit, qui n’a jamais saisi l’intérêt de vivre une vie humaine. En essayant désespérément de montrer à 22 à quel point l’existence est formidable, Joe pourrait bien découvrir les réponses aux questions les plus importantes sur le sens de la vie.

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    C’est un beau film à différents niveaux.

     

    L’animation est magnifique, j’ai franchement été bluffée par le niveau de détail, les ambiances, les couleurs. Tout est beau et on sent tout le travail de conception qu’il y a par-derrière.

     

    C’est aussi un film qui porte la marque de fabrique de Pixar, donc niveau scénario, c’est du très solide. Les personnages sont bien caractérisés et tout de suite attachants, malgré leurs défauts. Le rythme est bon, avec de bons retournements de scénarios. Même s’il n’y a pas de grosses surprises dans le déroulé, c’est logique et bien mené.

     

    C’est surtout un très beau film côté émotions. On mélange à la perfection l’humour, la poésie et le drame. Le message véhiculé — vivez votre vie pleinement — m’a beaucoup touchée.

    Franchement, je le recommande !

     

     

     

     

    Séries

     

     

    Marco Polo, saison 1, de John Fusco

    Une chronique des célèbres aventures de Marco Polo alors qu’il voyage à travers le monde. Seule sa pratique des arts martiaux lui permet de survivre à une époque où les trahisons politiques et les relations interdites sont légion.

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Alors, la série s’appelle Marco Polo, mais très honnêtement, elle aurait dû s’appeler Kubilai Khan, parce que le Marco Polo en question ne sert à rien. Le personnage est très plat et assez falot, surtout comparé aux autres.

     

    La série n’est pas exempte de défauts, il y a un côté un peu racoleur, surtout au niveau des scènes de sexe (comme dans Game of Throne, les créateurs ont dû se dire que les conversations politiques, ça allait être chiant, donc qu’il fallait mettre du cul).

     

    Par contre, Marco Polo a des qualités.

    Déjà au niveau de la reconstitution et des costumes. J’avoue que je bave à chaque scène et que ça m’a grave donné envie de me documenter sur la culture mongole.

     

    Ensuite, si Marco Polo est transparent, les autres personnages eux sont bien travaillés.

    On a une bonne galerie, et la série s’attache à bien montrer leurs caractères et leurs motivations. Ce n’est jamais tout noir ou tout blanc, ils font tous des choses que notre morale pourrait réprouver, mais on sait pourquoi ils le font. La série dépeint bien les allégeances qui existent, les valeurs en vigueur, et les dilemmes moraux auxquels les personnages sont confrontés.

     

    La série a aussi soigné ses personnages féminins : entre l’impératrice Chabi, conseillère de son mari ; Mei Lin, la courtisane assassine, Kokachin, la princesse prisonnière qui rêve de liberté, ou la guerrière Kuthulun, il y a un bel éventail de femmes fortes et ça fait plaisir.

     

     

    La disparue du Cecil Hotel de Joe Berlinger

     

     

    Focus sur l’affaire Elisa Lam. En février 2013, le cadavre d’une canadienne d’origine hongkongaise est retrouvé dans un hôtel de Los Angeles. Son décès a été fortement médiatisé car il prend place au sein de l’hôtel Cecil, le dernier lieu connu pour Elizabeth Short (le Dahlia Noir) ou encore pour Goldie Osgood, la « femme au pigeon de Pershing Square ».

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Il s’agit ici d’une série de non-fiction, dans le genre des « True Crimes » que les Américains affectionnent.

     

    J’avoue qu’au départ, ça ne me tentait pas vraiment, mais j’ai entendu Laura Fait genre en parler en bien et j’ai suivi ses recommandations ;

     

    Je ne suis pas déçue, car la série est intéressante à plus d’un titre.

     

    D’abord, c’est construit vraiment comme une intrigue policière, c’est hyper addictif. On se prend au jeu de suivre le déroulé de l’enquête et on a envie de connaître la résolution.

    De ce côté-là, la série est maligne, parce qu’elle distille vraiment ses infos au compte-gouttes.

     

    Après, c’est intéressant, parce que ça décortique à la fois l’enquête qui a eu lieu et l’emballement médiatique qui a suivi.

     

    La série s’attarde sur les mécanismes à l’œuvre, c’est la fois glaçant et hyper intéressant.

     

    Enfin, La disparue du Cecil Hotel a aussi un côté « meta » : finalement, on est comme ces détectives du net, on se prend de passion pour la disparition d’une femme.

     

    Et à travers le documentaire, on nous aussi l’impression de la connaître, et on regrette son triste sort.

     

     

    Slasher, saison 3

     

     

    Un an après un meurtre commis dans un immeuble, auquel ont assisté les habitants, le mystérieux tueur revient et sème de nouveau la mort.

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    La série est assez intéressante, parce qu’elle mêle le genre du slasher et du whodunnit. Tout au long de la saison, on se prend au jeu à essayer de deviner qui est le Druide. Moi je suis contente : j’ai trouvé assez rapidement et j’avais raison ^^

     

    Il y a donc un côté assez ludique à la saison, renforcé par sa construction : elle se déroule sur 24 h, avec à chaque fois des retours dans le passé qui permettent d’éclairer le présent. C’est assez bien fichu, sans perdre le spectateur.

     

    Là où je suis plus mitigée, c’est sur la construction des personnages. Ils sont quand même tous assez clichés (le hipster, la cinglée des réseaux sociaux, le suprémaciste blanc) et j’ai trouvé que le côté de dénonciation des réseaux sociaux était un peu lourdingue.

     

    Le côté gore est un peu too much pour moi aussi. Il y a des moments vraiment dégueulasses et je ne pense pas que cette outrance de violence et de sadisme serve vraiment le propos.

     

     

    La cité invisible, de Carlos Saldanha

     

    Un policier enquêtant sur un meurtre se retrouve pris dans une bataille entre le monde invisible et un royaume souterrain peuplé de créatures mythiques.

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    C’est une série d’urban fantasy qui se déroule au Brésil. Le pitch de départ m’a un peu rappelé celui de Heaven Forest d’Andréa Deslacs : un policier qui avec une enquête, découvre que les créatures qu’il pensait légendaires existent bel et bien.

     

    C’est assez cool d’avoir du folklore et des traditions brésiliennes. Ça change du bestiaire européen et ça m’a forcée à faire quelques recherches pour savoir de quelles créatures on parlait ;

     

    L’univers est donc intéressant, sombre et lumineux à la fois, un peu crasseux, mais non dénué de poésie, avec toujours en arrière plan, une omniprésence de la nature (Eric, le personnage principal est un policier environnemental).

    Ça fait aussi plaisir d’avoir un casting qui ne soit pas tout blanc.

    En fait, j’ai vraiment l’impression que l’univers de cette série reflète bien le Brésil.

     

    Il y a une bonne galerie de personnages qui sont assez attachants (même si on a quand même envie de coller des baffes à Eric de temps en temps). Mention spéciale à Inès, personnage très puissant et très ambigu, qui m’a beaucoup plu.

     

    Là où la série pêche, c’est malheureusement au niveau du scénario : c’est faiblard. On a un côté intrigue policière qui n’est pas exploité à fond. Un côté drame familial qui tombe à plat et une esquisse de guerre entre créatures magiques, qui là aussi ne délivre pas toutes ses promesses.

    C’est dommage, parce que l’arène du récit est hyper cool.

     

    Je verrai ce que ça donne à la saison 2, je pense.

     

     

    Equinox, de Tea Lindeburg

     

    Hantée par d’effroyables visions liées à la disparition de sa sœur avec ses camarades de classe 21 ans plus tôt, Astrid mène l’enquête et découvre une bien sombre vérité.

     

    Ce qu’on peut en tirer

    La série m’a bien plu pour son côté horreur folk (un peu dans la lignée de Midsommar ou Wicker Man). Je trouve que c’est une utilisation intelligente des mythologies nordiques, qui change pas mal de ce qu’on a l’habitude de voir.

    La série se déroule à la fois dans le présent et le passé. Suivant les pas d’Astrid, on reconstitue peu à peu l’enchaînement des faits. C’est assez prenant et bien géré.

     

    Par contre, j’ai trouvé que Equinox restait nébuleux sur certains points, notamment sur les parents des deux filles, sur l’histoire d’Astrid et d’Ida. La révélation sur l’identité réelle du Cyning est un peu tombée comme un cheveux sur la soupe.

    La fin est quant à elle… un peu ésotérique ^^.

     

    J’espère vraiment qu’il y aura une saison 2, qui permettrait d’approfondir l’univers et d’éclaircir les points qui restent en suspens.

     

     

    Formula 1, de Sophie Tood

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    Je n’aime pas vraiment la Formule 1. Ou plutôt, je n’aimais pas. Parce que la série m’a vraiment fait découvrir cet univers et toute sa complexité.

    Côté écriture, cette série est une véritable leçon.

     

    Elle est extrêmement efficace au niveau du montage du découpage. Elle remet de la narration dans les courses, elle sait faire monter le suspense. Elle sait montrer les enjeux d’une course. Et c’est hyper addictif.

     

    La série est aussi très forte parce qu’elle nous montre certes le côté perfomance mécanique, mais elle s’attarde aussi à tout le côté humain. Et c’est aussi ça qui rend la série aussi captivante : on suit les pas des pilotes, mais aussi des chefs d’écurie et de leur staff. Ça parle de réussite, d’échecs, de récompenses et de trahison. C’est un microcosme dont on nous ouvre les portes.

     

     

    Big Mouth, saison 4, de Nick Kroll

     

     

     

    Ce qu’on peut en tirer

     

    J’adore tellement cette série !

     

    Elle est drôle, mais attention, il faut aimer l’humour trash, parce que ça envoie. Franchement, très souvent, j’éclate de rire sur un truc, en me disant que je n’étais clairement pas prête à voir ça.

     

    La série est également top au niveau de l’écriture des personnages. Ils sont tous attachants à leur manière, ils ont leurs qualités, leurs défauts et même quand ils font des erreurs, on comprend pourquoi.

    J’aime aussi le fait que la série nous fasse rire avec eux, plutôt que totalement à leur dépends. Elle n’est jamais totalement gratuite dans son humour ou inutilement vacharde (un truc qui me dérange un peu dans Rick et Morty par exemple).

     

    Si le thème général de Big Mouth reste la puberté (il y a un épisode absolument magique sur les règles), cette saison aborde aussi le thème de l’anxiété et de la dépression.

    Si vous en souffrez, franchement, regardez-là, ça fait du bien et on se sent moi seul (moi aussi je suis souvent harcelée par Tito le moustique de l’anxiété, et je vais chercher mon crapaud de la gratitude ^^). Je trouve que la série parle de thèmes compliqués avec intelligence, sans jugement de valeur. Un de mes coups de cœur !

     

     

     

    En vrac

     

     

    On a aussi regardé The Old Guard, film fantastique d’action honnête. J’aime toujours bien voir Charlize Theron botter des culs, le film est un honnête divertissement, mais sans plus.

     

    J’ai regardé Vaiana, auquel j’ai moyennement accroché. Il est magnifique dans l’animation, mais je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages et j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup, beaucoup trop de chansons.

     

     

    Voilà, c’est tout pour ce mois-ci ! On se retrouve le mois prochain pour de nouvelles découvertes ! 

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