Cette année, pour la troisième année consécutive, j’ai participé au Nanowrimo. Petit rappel pour les distraits, Nanowrimo est l’acronyme de National Novelist Writers Month, un projet qui réunit tous les ans des milliers d’écrivains et qui a pour but d’écrire au minimum 50 000 mots sur le mois (soit environ 200 pages).
La première année, j’avais participé avec de la light fantasy. L’an dernier, j’ai écrit la saison 2 de la Ligue des ténèbres (sortie de l’épisode 9 le 30 mars 2016, et n’hésitez pas à jeter un coup d’œil à l’intégrale de la saison 1. Ok, j’arrête l’autopromo).
Cette année, je suis repartie sur du steampunk, avec le tome 3 de ma trilogie Kerys, Celles dont le nom fait frémir. Je ne peux vraiment vous parler de l’histoire sans spoiler plusieurs révélations des tomes 1 et 2, sachez simplement qu’il s’agit de steampunk lovecraftien à la tonalité humoristique.
Vu que je suis une architecte et non une jardinière (définition donnée par George Martin, l’architecte prépare ses plans à l’avance, le jardinier a une idée et écrit en fonction de cette idée), je m’étais bien préparée en amont, je savais où j’allais et que le roman allait dépasser les 50 000 mots (Le tome 1 en fait 120 000, et le 2, 110 000).
Je termine avec un compteur à 100 000, ce qui était plus ou moins ce que j’avais prévu. C’est bien que je sois un peu en dessous des autres tomes, parce que ça va me laisser une marge de manœuvre pour ajouter quelques scènes qui vont s’avérer nécessaires.
Parce que c’est ça, la beauté du Nanowrimo : ça force à l’improvisation. Si je suis plutôt architecte, il y a aussi du jardinier en moi. Je dévie toujours un petit peu de la trame que j’ai fixé, je modifie l’enchaînement de certaines scènes, je découvre les personnages quand je les écris.
Je vais avoir beaucoup de travail de correction sur Celles dont le nom fait frémir, mais je m’y attendais. D’abord parce que le rythme que je me suis imposé était soutenu, et ensuite parce que, vu que c’est la conclusion d’un cycle, je dois veiller à ne laisser aucun élément de côté pour offrir un final qui ravira les lecteurs.
Côté rythme, c’était dur, surtout que j’ai bouclé le Nanowrimo en 22 jours (c’était un calcul de ma part, je savais qu’il fallait que je finisse à cette date, la dernière semaine de novembre étant bien trop chargée professionnellement). Il y a eu des moments durs, comme après le 13 novembre, où je pense qu’on a été beaucoup à avoir du mal à continuer à écrire.
J’ai énormément écrit, avec une moyenne de 4 000 mots par jour, et des pics à 7 000 les jours non travaillés (allant jusqu’à 10 000 mots le 1er jour). Je suis la première surprise, je ne pensais pas pouvoir écrire aussi vite.
Je pense que je n’aurais pas réussi sans les copains de forum : Louen, Abi, Rainette, Hardkey, Cerise, So… On a beaucoup échangé sur une chatbox. On s’est fait des WW à n’en plus pouvoir. Merci de votre soutien, de votre disponibilité et bravo à tous pour votre engagement !
Merci aussi à tous ceux sur les réseaux sociaux qui ont commenté mon avancée, ont liké les post, ont eu des mots d’encouragement. Ça motive tellement pour continuer !
Au final, je suis contente d’avoir fait le Nanowrimo cette année, rendez-vous peut-être l’an prochain, et rendez-vous à coup sûr dès janvier pour de nécessaires corrections !