Je poste ici les résumés du podcast « Writing excuses », animé par Dan Welles (« Je ne suis pas un serial killer »), Howard Tayler (webcomic Schlock mercenary), et Brandon Sanderson (trilogie des « fils de brume » et derniers volumes de « la roue du temps »)
Le principe est simple « 15 minutes long, because you’re in a hurry, and we’re not that smart ». En gros, en 15 minutes, on discute d’un sujet concernant l’écriture.
C’est simple, concis, et donne de très bonnes pistes pour les apprentis écrivains. personnellement, je suis fan, alors je partage avec vous la bonne parole.
Episode 1 : when good characters do bad things
Comment transformer un personnage bon en méchant tout en évitant que les lecteurs le détestent.
Détruire ce qu’il aime auquel il tient le plus.
Il fait le mal, mais pour des raisons qu’il pense bonne, jusqu’à la réalisation de ce qu’il a fait.
Foreshadowing : planter des éléments qui explique que ce personnage se met à faire de mauvaises choses, utiliser un autre personnage pour question son sens du bien, sa moralité, mettre ses actions en parallèle de la morale de la société.
Créer des conflits entre ce que le personnage veut (protéger ceux qu’il aime et sauver le monde, par exemple), qui forceront le personnage à prendre des décisions difficiles.
Episode 2 : world building : flora and fauna
Quelques trucs : nommer les plantes de manière descriptive (Strawberry : à la base, des baies qu’on faisait pousser sur la paille).
Penser à des raisons rationnelles pour avoir telle plante ou tel animal.
Réfléchir aux ressources : l’eau, la nourriture, les bois… penser à qui mange quoi pour créer une chaîne alimentaire.
Cycle de vie des créatures et impact sur la vie des hommes (suivre les migrations du gibier…).
Certaines espèces se sont éteintes, réfléchir pourquoi. Permet aussi de créer des animaux qui n’ont aucune ressemblance avec ce qui existe aujourd’hui.
Episode 3 : flora and fauna : bad exemples
Planète à écologie unique
Ne pas penser à ce que vont manger les bestioles.
Episode 4 : Brevity
Brièveté dans le récit : se demander si tous les déplacements, toutes les actions et tous les personnages sont nécessaires, ou si on peut condenser.
Brièveté dans les mots : se relire en cherchant les répétitions, se demander ce qui est utile, ne pas utiliser trois mots si un suffit.
Pour les descriptions, chercher l’impact plus que l’exhaustivité. Dynamiser les descriptions : mélanger dialogues, actions du personnage et la description.
Episode 5 : Sensory writing
Utiliser les 5 sens dans l’écriture.
Permet d’évoquer des souvenirs, d’humaniser un personnage. Permet de faire une description en donnant juste quelques éléments marquants (un son, une odeur) et de laisser le lecteur combler le vide avec ce qu’il aime, ce qui lui fait peur…
Attention tout de même à ne pas en faire trop, à garder les informations sensorielles importantes, et ne pas se noyer dans les détails.
Episode 6 : behind the marsmallow
Blague à part de Writing Excuses
Episode 7 : Historical fantasy
Fantasy historique : prendre une période de l’histoire, et ajouter de la magie.
Difficile, car il faut faire beaucoup de recherches, et que de toute manière, si on commence à regarder en profondeur, le monde ne tient plus.
Mais, marche bien parce que ça fait appel à des souvenirs d’école et de cours, mais en plus fun.
Mary Robinson, pour Glamour and Glass : a repris des livres de la période concernée et a sélectionné les mots utilisés et les tournures de phrases
Episode 8 : city as character
Pourquoi utiliser une ville comme un personnage ?
ville réelle ou imaginaire. Ville réelle : pour créer des liens avec le lecteur, qui connaît le lieux.
Pour rechercher une atmosphère particulière, pour s’inspirer des mythes, de l’histoire du lieu.
Créer des lieux qui ont vraiment une réalité.
Pour créer des lieux, regarder comment les gens vivent, se comportent, par exemple, dans un restaurant, dans un bar, étudier le réel.
Permet d’ancrer l’histoire dans le réel.
Episode 9 : microcasting
Réponses courtes à des questions postées sur Twitter
Episode 10 : the importance of criticism
Ne pas hésiter à solliciter la critique. Mais, en même temps, se garder un coin de l’esprit protégé, où l’on se dit que ce qu’on l’on fait est bien et qu’on est un fou génial.
Episode 11 : more microcasting
Idem épisode 9
Episode 12 : omniscient viewpoint
Omniscient cinématique
Le narrateur voit tout et peut zoomer sur un des personnages. Narrateur omniscient, mais « absent », n’intervient pas avec le lecteur.
Avantage : pas besoin d’avoir un personnage qui voit la scène.
Narrateur omniscient
Sait tout, voit tout. Permet de faire des adresses aux lecteurs, et de donner au lecteur des infos, dont on ne veut pas forcément que les personnages aient conscience.
Narrateur totalement omniscient
Le narrateur ne cache aucune information, aucun point de vue d’aucun personnage. Attention, difficile à faire, car beaucoup de personnages, facile de s’emmêler.
Episode 13 : Man vs Nature
Homme face à une catastrophe naturelle, face à la puissance de la nature.
Bien, car permet de changer des schémas habituels du grand méchant maléfique.
Mais, risque que les héros se trouvent démunis. Faut donc leur donner des buts plus réalistes : retrouver quelqu’un, survivre…
Permet de construire des arcs intéressant autour des conflits personnels. Permet de construire du mystère.
Episode 14 : writing excuses
Que faire pour arriver à se motiver, et surtout, pour maintenir la motivation.
Episode 15 : Mary’s outline
Relecture du livre de Mary et critique sur le scénario.
Episode 16 : Continuing with Mary’s outline
Idem