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Writing excuses, Saison 8 (16 à 30)

    Episode 16: Brainstorming with Brandon

    Suite de l’épisode 14, passage du brainstorming à la construction d’une nouvelle.

     

     

    Épisode 17 : microcasting

    Quelles techniques pour se mettre en condition pour écrire ? Aller faire un tour et penser à ce qu’on va écrire. Relire ce qu’on a écrit précédemment pour se remettre dans le bain.

    Différence entre Alpha et Beta lecteurs. Alpha lecteurs : aident à corriger la trame de l’histoire, les plus grosses erreurs de styles, de personnages, d’orthographe. Bêta lecteurs : on leur soumet l’histoire lorsqu’on est satisfait du scénario, qu’on n’a pas envie de le changer, mais qu’on sait qu’on a des détails à corriger.

     

     

    Épisode 18 : Blocking

    Blocking : l’art de faire comprendre au lecteur où sont les personnages, ce qu’ils font (genre comment ils se déplacent).

    Donner des détails, car cela permet au lecteur de situer l’action. Mais attention à ne pas en faire trop. Attention aussi à rester cohérent (ex : un personnage à cheval, qui entre dans un bâtiment et se retrouve subitement à pied sans qu’on ait mentionné qu’il descend de cheval).

    Une bonne méthode : intégrer les éléments de décors, de déplacement nécessaire aux dialogues, aux descriptions… (ex : on a besoin que le lecteur sache qu’il y a une table. On dit « je ne peux pas croire que tu aies fait ça ! Dit-elle en frappant la table du poing).

    Pour ne pas se planter

    — Dessiner des plans

    — Faire un script, comme au ciné, pour savoir quelles actions vont avoir lieu, quelles infos le lecteur aura besoin de savoir.

    — Faire des diagrammes pour le temps des actions

     

     

    Episode 19 : writing conventions and culture

    Une culture différente : des valeurs différentes, une histoire particulière. Une manière de voir les choses différentes que la notre, qui a peut-être raison sur des points et tort sur d’autres.

    Ne pas oublier que chaque culture va avoir des préjugés…

    Si on est pas d’accord avec un aspect d’une culture, se demander en quoi nos valeurs diffèrent.

    La culture, c’est aussi la culture des lecteurs, la culture d’un genre. Des choses fonctionnent dans un genre et pas dans un autre. Les lecteurs vont attendre des éléments, qu’il faut connaître.

     

     

    Episode 20 : The short story

    Idée reçue : il faut écrire des nouvelles pour mieux vendre son 1er roman.

    C’est faut, ça ne marche pas. De plus, une nouvelle et un roman n’ont pas les mêmes buts, les mêmes impacts.

    MICE quotient de Scott Card (Milieu, Idea, Character, Event). On peut utiliser les 4 dans un roman, dans une nouvelle nom, il faut se limiter à une lettre. Il faut également limiter le nombre de personnages.

    Écrire des nouvelles peut apprendre à un romancier à mieux structurer ses scènes, de manière à ce qu’elles aient un meilleur impact. On peut aussi jouer avec des styles et tonalités différents, sans avoir à se lancer dans quelque chose d’aussi contraignant qu’un roman.

    De plus, écrire des nouvelles permet de ne pas se cantonner à un genre, d’en essayer d’autres. Les nouvelles permettent d’explorer des idées qui fonctionnent très bien en format court, mais ne marcheraient pas pour un roman.

     

     

    Épisode 21 : ce que « Avengers » a fait de bien

    Les dialogues : ils sonnent juste, donnent les bonnes infos, établissement les personnages, sans être redondants

    Les personnages : chacun est bien différencié, ils ont leurs tics verbaux, leur phrasé…

    Tous les personnages ont des compétences, des faiblesses à surmonter. Tous ont des actions à accomplir et à arc (Captain America doit arriver à se faire au XXIe, Banner doit accepter le Hulk…)

    La tension est réelle, on met les personnages en danger (Ex : Black Widow contre Hulk).

     

     

     

    Épisode 22 : prewritting

    Comment développer le scénario ? Chercher les concepts qu’on veut exploiter, chercher à les résumer en une ou deux phrases percutantes.

    Comment trouver la voix d’un personnage ? Écrire un monologue du point de vue du personnage, de manière à bien cerner son caractère.

     

     

     

    Episode 23  Microcasting

    Quelles sont les étapes pour la réécriture ? Relire à voix haute. Se demander ce qui est redondant ou inutile dans l’histoire.

    Comment savoir qu’une idée super cool qu’on a fera une bonne histoire ? Trouver quelqu’un qui lit beaucoup ou regarde beaucoup de films, lui parler de l’idée et voir s’il est emballé. Écrire toutes les idées et, si on peut, demander à un pro laquelle se vendra le mieux, si on ne connaît pas de pro, réfléchir tout seul.

     

     

    Episode 24: project in depth, Kiss me twice

    nouvelle nominée au prix Hugo de Mary Kowal

     

     

    Episode 25 : Middle grade

    Middle grade : livres pour les enfants préadolescents, mais qui restent dans la section enfant (Ex : le début de la série Harry Potter est en « middle grade », avant d’évoluer vers du Young Adult).

    Écrire pour cette tranche d’âge : difficile car vers 13 ans, les garçons arrêtent de lire, et les filles s’orientent plus vers du YA.

    Les thèmes abordés : souvent de la fantasy, avec la découverte d’un autre monde.

     

     

    Épisode 26 : space opera

    Space opera : tout ce qui se passe dans l’espace, mais qui ne s’intéresse pas à la science, mais plutôt aux personnages, à l’aspect de découverte et de « magie » de l’espace. Space opera = un roman d’aventures dans un contexte SF.

    Le space opera a des éléments d’exotisme (nouvelles planètes, endroits totalement fous). C’est quelque chose de plaisant à lire (littérature d’évasion).

    Pour créer une technologie plausible : faire des recherches sur des technologies actuelles et se demander à quoi ça ressemblera dans une centaine d’années. Cela permet de créer un univers plausible, qui donne de la réalité à l’histoire.

     

     

    Épisode 27 : chapters breakdown

    comment couper ses chapitres ?

    — Unité temporelle (une journée, une heure)

    — Unité d’action (un chapitre pour un événement)

    — Un chapitre par point de vue : bien pour faire avancer l’intrigue, mais on peut perdre le lecteur, quand il s’attache à un personnage et qu’on le laisse pour passer à un autre.

    Se demander ce qui sert l’histoire, ce qu’on veut créer (du suspense, ou faire une pause dans l’action pour laisser le lecteur souffler).

    Ne pas se bloquer, rester à l’écoute de son texte, les fins de chapitres apparaissent alors parfois naturellement.

     

     

    Episode 28 : your first contract

    Le premier contrat = un grand moment de joie et de stress, on ne sait pas à quoi s’attendre, ni ce qu’il faut regarder.

    Il faut se rappeler que si l’auteur a besoin de l’éditeur, l’inverse est également vrai. Ne pas hésiter à négocier.

    Se rappeler qu’on ne vend pas un livre à un éditeur, mais le droit d’exploiter le livre.

    Les points sur lesquels il faut être attentif

    — La possibilité de récupérer ses droits en cas d’arrêt de l’impression. C’est d’autant plus vrai pour les droits numériques.

    — Le montant des droits numériques : le livre numérique génère moins de coûts pour l’éditeur, c’est très intéressant pour lui, faire attention sur les droits numériques.

    Ne pas hésiter à consulter un avocat pour faire relire le contrat, pour vérifier que c’est ok.

    — Le merchandising : attention, si on donne à une entreprise les droits exclusifs du merchandising, penser à réclamer beaucoup d’argent (car ils vont beaucoup s’en faire).

     

     

     

    Épisode 29 : questions and answers

    Questions et réponses du public, principalement sur les méthodes de travail des écrivains et comment ils ont percé.

     

     

    Épisode 30 : Reluctant characters

    Comment écrire un personnage réticent : qui n’a pas envie de prendre part à l’action, qui ne veut rien…

    Se demander pourquoi ce personnage ne veut pas participer à l’action (est-ce qu’il est dégoûté de la vie et n’attend rien, ou est-ce qu’au contraire il est très content de sa vie et ne veut rien changer ?). Ex : The Hobbit, Bilbo ne veut pas se lancer dans l’action, parce qu’il aime sa vie comme elle est.

    Un personnage peut être faible, mais attention à lui donner quand même des buts, des envies (même et surtout si ces buts ne coïncident pas avec l’action).

    Attention, un personnage faible ferait mieux de ne pas le rester tout au long de l’histoire, à un moment, il doit agir et devenir actif.

    Un personnage peut être satisfait de sa situation, et réaliser qu’en réalité, sa vie n’est pas si rose (et les aventures dans lesquelles il est embarqué l’aident à réaliser ces problèmes qu’il ignorait).

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