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Lecture et visionnage – juin 2021

Bonjour à tous !

 

On se retrouve pour une nouvelle liste de lecture et de visionnage pour le mois de juin.

 

C’est parti !

 

Livres

 

La chose, John W. Campbell

 

 

En Antarctique, quelque part. Enfoui sous la glace, aux abords d’un artefact aux allures de vaisseau spatial, des scientifiques découvrent un corps congelé — gisant là, sans doute, depuis des millions d’années. Un corps résolument inhumain. Résolument… autre. Le choix est alors fait de ramener la stupéfiante découverte à la station pour étude. Douvement, la gangue de glace autour de la créature commence à fondre, libérant peu à peu cette totale étrangeté à l’aspect terrifiant. Et les questions de traverser l’équipe de chercheurs : qu’est-ce que cette chose ? Comment est-elle arrivée là ? Et après tout, est-elle seulement morte ? N’ont-ils pas mis au jour la plus épouvantable des abominations — une horreur proprement cosmique ?

 

Ce qu’on peut en tirer

 

Je suis une grande fan du film de Carpenter, qui est une adaptation de cette novella, aussi quand j’ai vu qu’elle était rééditée par Le Belial dans leur collection Une Heure lumière, j’ai foncé.

 

C’est une novella assez dense, avec beaucoup de personnages, et j’ai eu du mal à m’y retrouver. Il y a des moments où c’est assez confus et où on ne comprend pas bien ce qui se passe (ou alors c’est moi qui suis vraiment crevée, ce qui est aussi une possibilité ^^)

 

Mais par contre, il y a deux aspects qui m’ont beaucoup plu.

Le premier, c’est cette lente montée de l’horreur et de la tension. Au fur et à mesure que la chose infecte animaux et humains, la paranoïa croit jusqu’au dénouement. C’est vraiment bien mené et on comprend en quoi cette novella est une des fondatrices de l’horreur SF.

Le deuxième, c’est les descriptions ciselées. En peu de mots, Campbell arrive à rendre une ambiance, décrire un lieu, ou un personnage à travers ses mimiques. Franchement, c’est bluffant et il y a vraiment des leçons à prendre de ce côté-là.

 

 

Encyclopédie du fantastique, Jacques Baudou

 

Ce qu’on peut en tirer

Un livre acheté pour la préparation d’une vidéo et que je recommande franchement si vous vous intéressez au fantastique et à son histoire. On a une présentation des thématiques les plus récurrentes et des monstres les plus connus ainsi qu’un historique du genre. Ma PAL a bien augmenté suite à la lecture de ce livre ^^

 

 

Yiu et Yiu Premières missions

 

En 2166, l’ère de l’apocalypse entre dans sa dernière phase, les Temps Derniers. Dans un monde envahi par les religions, dans une Jérusalem tentaculaire devenue le centre du monde, un dieu dévastateur est créé par un groupuscule religieux fanatique.

Un Antechrist artificiel, Yiu, une tueuse mercenaire à la solde du clergé, achève une mission en éliminant Shu Fat.

Sa dernière mission en cours, avant d’accepter de partir en chasse et d’éliminer le dieu naissant.

 

Ce qu’on peut en tirer

 

C’est une série de BD que j’aime vraiment beaucoup et que j’ai relu dans l’ordre chronologique de l’histoire (d’abord 1ères missions, puis la série mère).

 

Franchement, l’histoire est ouf. Pour le coup, le Spin off Premières mission apporte énormément à l’univers principal. C’est un des rares exemples que j’ai pu lire où la série dérivée apporte vraiment un complément. On approfondit l’univers et les personnages et c’est un régal.

 

C’est une série avec un univers qui est dingue, qui mélange SF, post-apo (encore que le monde ne s’est pas vraiment totalement écroulé. C’est juste bien entamé) et mysticisme religieux.

Que ce soit la série mère ou premières missions, le dessin est à tomber.

 

L’héroïne est une badass ultime, mais qui arrive à rester très touchante et humaine. Le personnage est très bien écrit et très complexe.

Je regrette un fan service un peu trop appuyé dans les premiers tomes, mais ça se calme par la suite.

 

La BD est dure à trouver : la série mère est encore en vente, par contre ce n’est pas le cas des premières missions (il me manque le tome sept, snif). Donc si vous les voyez en librairie, foncez !

 

Le dernier Héro, Terry Pratchett

 

 

C’est une légende vivante, le plus grand héros du Disque-monde. Il se souvient encore du temps de la grande aventure. Il se souvient du temps où les héros n’avaient pas à se soucier de clôtures ni de procès ni des contraintes de la civilisation. Il se souvient du temps où l’on ne se faisait pas enguirlander pour avoir abattu des dragons. Mais il ne se souvient pas toujours où il a rangé son dentier. Et c’est agaçant. Alors, à la tête de ses vieux (très vieux) compagnons de la Horde d’Argent, Cohen le Barbare s’est mis en marche pour sa dernière quête. À l’assaut de Cori Celesti, le Moyeu du Disque-monde, la montagne où résident les dieux. Il leur rapporte, lui le dernier héros, ce que le premier leur a volé. Avec les intérêts. On frémit. La fin du monde est proche. Va encore falloir s’y coller. Avec une pléiade de vedettes confirmées, de l’ineffable et calamiteux Rincevent au capitaine Carotte du Guet municipal d’Ankh-Morpork, et l’exceptionnelle participation de Léonard de Quirm, artiste et inventeur génial. Une aventure qui vous entraînera tout autour du Disque et jusqu’à la demeure des dieux…

 

Ce qu’on peut en tirer

J’adore Terry Pratchett. Oui, je sais, à ce stade, ce n’est plus une surprise ^^

 

J’aime ce roman pour deux raisons. La première, c’est les illustrations de Paul Kidby. Je trouve qu’il a merveilleusement réussi à rendre l’univers de Pratchett et à faire exister les personnages (j’adore son Rincevent).

 

La deuxième raison, c’est que c’est un roman que je trouve touchant. Les personnages sont hyper attachants, notamment Cohen et sa horde d’argent.

Ces barbares qui ont vieilli mais qui restent badass, c’est pour moi une parfaite métaphore de la fantasy old school, à base de barbares en pagnes. Ça a vieilli, le monde a changé, mais on l’aime toujours, par Crôm !

 

 

Tuning Wars, Céline Badaroux

 

 

Tuner des navettes spatiales dans une station au fin fond de l’univers ne fait pas toujours rentrer beaucoup d’argent. Alors quand la commande du siècle arrive, Dink, la licorne mécano, et Fluff, le kobold comptable, ne réalisent pas encore que tout va aller de mal en pis… peu importe la quantité de paillettes !

 

 

Ce qu’on peut en tirer

 

C’est une aventure assez dingue, un complet mélange des genres comme je les aime : on a une licorne de l’espace, des truands très méchants, une navette à retaper et un kobold comptable.

 

C’est drôle, survitaminé, l’écriture est un vrai régal. Si vous voulez un style familier, mais qui reste littéraire, je vous invite vraiment à découvrir cette série. Franchement, j’ai beaucoup aimé !

 

 

Les Evaporées, Cécile Duquenne

 

Dans un monde post-apocalyptique, le destin croisé de deux femmes. Milla est enceinte et voudrait devenir mémoire vivante comme sa mère avant elle. Nox est une chasseuse, avec pour mission de ramener les femmes enceintes au Bunker pour préserver l’avenir de l’humanité. Mais les envies de la première sauront-elles résister aux convictions de la deuxième ?

 

Ce qu’on peut en tirer

Quelle écriture ! C’est beau, c’est fluide, c’est poétique et sombre en même temps.

Franchement, j’admire le style de Cécile Duquenne et je trouve que ça illustre merveilleusement bien son histoire.

 

L’histoire en question m’a beaucoup plu. On a un côté très glauque et désespéré mais en même temps plein d’espoir et d’envie pour le futur.

Les personnages m’ont énormément touchée. Chacune a ses motivations, ses envies, ses doutes, ça entre en conflit mais aussi en résonance.

 

J’admire aussi cette façon de faire exister un univers en si peu de mots. On découvre comment le monde s’est reconstruit. On comprend l’organisation, les dangers qui guettent les personnages.

C’est très riche : il y a toute une réflexion sur l’identité, les choix, le rapport à la maternité et la pression sociale qu’on impose aux femmes.

 

La fin est absolument magnifique.

 

 

 

Films

 

Mad Max Fury Road, de George Miller

 

 

Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d’un véhicule militaire piloté par l’Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s’est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

 

Ce qu’on peut en tirer

 

Ce film est fou et franchement, il y a plein de leçons d’écriture à en tirer.

 

D’abord, c’est un film qui joue à fond la carte de son concept : du post apo démesuré. Tout est pensé pour mettre le spectateur en immersion dans cet univers : les décors, les costumes, les maquillages, et les véhicules bien sûr.

Il y a vraiment une attention aux détails et c’est bluffant.

 

C’est aussi un film qui joue pas mal sur le non-dit. On ne sait rien de l’histoire de Furiosa, ni de pourquoi elle aide les femmes d’Immortan Joe, à part un « pour la rédemption ». Pareil, on ignore tout de Max (enfin, si, on sait un peu ^^) et de ce qui a pu l’amener là.

Certaines choses dans l’univers ne sont pas vraiment expliquées, et c’est au spectateur de découvrir et de comprendre leur fonctionnement.

J’aime bien quand on ne me prend pas par la main et quand on me laisse me faire mon idée. Surtout avec un univers aussi riche.

 

Ce film est aussi une leçon sur les scènes d’action. C’est le bordel, ça part dans tous les sens, mais ça reste lisible. Toujours.

Franchement, je réfléchis à une manière de transcrire ça sur le papier, parce que ça m’a bluffée.

 

Le film est aussi féministe, ce qui m’a bien plu je dois dire. Ça parle de femmes combattantes, d’esclaves qui décident de prendre leur liberté, d’objectification du corps des femmes mais aussi de matriarcat. C’est une excellente manière de parler de sujets actuels et de société, sous le prisme de l’imaginaire et du divertissement.

 

 

Split de N. Shyamalan

 

 

Kevin a manifesté 23 personnalités devant son psychiatre de longue date, le Dr Fletcher, mais il en reste une, immergée, qui commence à se matérialiser et à dominer toutes les autres. Contraint d’enlever trois adolescentes, dont la volontaire Casey, Kevin se bat pour survivre parmi tous ceux qui évoluent en lui-même…

 

Ce qu’on peut en tirer

 

Bon, c’est pas le film du siècle, mais il faut lui reconnaître qu’il est très efficace.

 

Pas de grosses surprises pour moi, cependant l’intrigue se déroule bien, sans temps mort. Il y a de bons rebondissements et une bonne utilisation du fusil de Tchekhov (dont je vous parlais ici pour un autre film )

 

Malgré tout, ça reste pour moi un produit manufacturé, sans réelle âme, qui vaut le détour surtout pour l’interprétation de James Mc Avoy, qui est vraiment très, très bon. Je pense que rien que pour lui, je regarderai Glass ^^.

 

 

Séries

 

Le serpent, Richard Warlow, Toby Finlay

 

L’histoire de l’escroc Charles Sobhraj et les tentatives remarquables du diplomate néerlandais Herman Knippenberg pour le traduire en justice. Se faisant passer pour un négociant en pierres précieuses, Charles Sobhraj et sa compagne Marie-Andrée Leclerc voyagent à travers la Thaïlande, le Népal et l’Inde entre 1975 et 1976, commettant sur leur passage une série de crimes sur le « Hippie Trail » asiatique.

 

Ce qu’on peut en tirer

 

J’ai regardé la série un peu par hasard, parce que j’en avais plutôt entendu du bien, et j’ai vraiment passé un bon moment.

 

La construction rend Le Serpent assez addictif : l’histoire n’est pas linéaire mais avec des flashbacks et des flashforwards. Ça force à rester concentré et on se prend au jeu à essayer de reconstituer les faits.

 

Le personnage principal est à la fois fascinant et répugnant et je pense qu’on peut saluer le jeu d’acteur de Tahar Rahim.

J’aime aussi beaucoup Jenna Coleman et je trouve qu’elle rend le personnage de Marie-Andrée très trouble : est-elle coupable ou simplement effrayée par Charles ?

Par contre, il faut qu’on discute de son accent. Autant elle a un accent français crédible quand elle parle en anglais, mais quand elle parle en français, ça ne va pas du tout ^^

 

Autrement, la série est séduisante parce qu’elle a un côté tranche de vie. On plonge dans le Bangkok des années 70, il y a vraiment un soin minutieux apporté à la reconstitution qui permet de se plonger dans cette époque.

 

 

Snowpiercer (Saison 2)

 

Avec la Belle Alice arrimée au Transperceneige, M. Wilford entreprend de reprendre le contrôle de son train, mais Mel et Layton ne l’entendent pas de cette oreille.

 

Ce qu’on peut en tirer

 

Alors, j’avais beaucoup aimé la première saison, que j’avais trouvé très efficace et percutante, mais là avec la deuxième, je suis plus mitigée. Malgré tout, il y a des leçons d’écriture à en tirer.

 

La série reste très juste au niveau des thèmes : la liberté, le choix, la lutte contre la tyrannie. Ça reste fort, même si parfois ce n’est pas toujours très habile. Il y a des moments de grâce où ça marche bien et d’autres où c’est artificiel et où le propos est assené sans subtilité.

 

Le rythme est bancal. Là aussi, il y a des moments haletants (je pense notamment aux deux derniers épisodes) mais aussi pas mal d’endroits où on a l’impression que la série se perd. La 1ère saison était très nerveuse, et celle-ci s’égare.

 

Côté personnages, c’est un peu le même constat. On a des personnages qui sont vachement approfondis : Till, Audrey, Ruth par exemple, et d’autres qu’on a perdus en route (Mélanie qui est cruellement absente, Miles qui disparaît, l’ex de Till aussi).

Je note tout de même une attention aux personnages féminins, avec des figures fortes et diverses, qui prennent des décisions, les assument et n’hésitent pas à combattre de toutes les manières possibles.

 

Sur Wilford, je suis partagée. Là aussi, il y a des moments où ça passe bien et où toute la démesure et la monstruosité du personnage apparaissent. Et des moments où c’est juste too much.

 

Voilà, ce qui résume la saison, c’est le déséquilibre, avec des moments vraiment bien et d’autres très poussifs.

J’attends de voir quand même ce que donnera la saison 3 et s’ils réussiront à conclure la série de manière satisfaisante.

 

 

 

 

L’irréel : incroyables témoignages

 

 

À travers des reconstitutions glaçantes, des gens ordinaires partagent avec leurs proches les histoires terrifiantes qui les hantent.

 

Ce qu’on peut en tirer

 

Bon, on ne va pas se cacher, c’est un peu tout pourri ^^

Le principe est simple : des gens qui racontent à leurs proches les événements surnaturels auxquels ils ont été confrontés. Pas de preuves apportées, pas de mise en doute, juste leur parole (mais au moins, on échappe aux chasseurs de fantômes hystériques avec leurs spirits box et leurs détecteurs de PVE).

 

Mais, la série est intéressante d’un point de vue d’écrivain, parce qu’elle offre un panel assez large de trucs bizarres : fantômes en tout genre, démons, possession, même des aliens.

C’est une bonne manière de trouver de nouvelles idées.

 

Il y a aussi des schémas narratifs qui reviennent : la victime est un enfant, issu d’un foyer dysfonctionnel (c’est hallucinant le nombre de pères absents et/ou violents. Ils sont confrontés à du surnaturel, et leur famille ne les croit pas.

Il y a toujours un moment dans l’histoire où ça s’améliore, avant d’empirer d’un coup et chaque épisode se termine d’une manière ouverte [en gros, rien n’est réglé].

 

Ce qui m’a frappée aussi, c’est que beaucoup de ces cas pourraient être expliqués par des raisons tout à fait rationnelles [trauma psychologique notamment]. C’est une piste à creuser, à mon humble avis, pour donner un peu plus de relief à tout ça.

Et moi en tout cas, j’aurais envoyé tout ce petit monde chez le psy ^^

 

En vrac

 

Plaisir coupable : mon mari et moi on aime bien les nanars, et on a trouvé un nanar de compet sur Netflix. League of Gods.

 

C’est vraiment un bon nanar, parce qu’on sent que ça a été fait avec sérieux et avec âme. On ne s’ennuie pas, ça part dans tous les sens, c’est complètement WTF. Les acteurs sont ou blasés, ou surjouent, les dialogues sont… particuliers. La VF est aux fraises. Bref, tous les éléments d’un bon nanar.

J’ai d’ailleurs fait un live tweet à ce sujet que vous pouvez retrouver ici 

 

Voilà, c’est tout pour ce mois-ci. Rendez-vous le mois prochain pour de nouvelles aventures !!

 

Lectures et visionnages – février 2021

Salut à tous !

 

On repart pour un nouveau mois de lecture et de visionnage.

Je rappelle le principe : chaque mois, je ferai un bilan de ce que j’ai vu et lu au cours du mois, en essayant à chaque fois de me concentrer sur les leçons d’écriture qu’on peut en tirer.

 

Prêts? Alors c’est parti

 

 

Lecture

 

 

La maison aux épines, Blaise Jourdan

 

Audrey et ses filles se réfugient dans une demeure immense dont sa sœur a la garde. Derrière ses murs, elles seront à l’abri de celui qu’elles cherchent à fuir.Mais les maisons se souviennent des drames qu’elles ont vécus, et l’arrivée d’Audrey réveille des terreurs endormies…

 

Ce qu’on peut en tirer

Nouvelle découverte sur Rocambole, que j’ai beaucoup aimée. Le suspense était au rendez-vous, avec une vraie montée de l’horreur au fur et à mesure que les secrets se dévoilent.

J’ai beaucoup aimé le traitement subtil des personnages et, sans vouloir vous en dire plus pour ne pas vous spoiler, j’ai trouvé que des sujets graves étaient traités sans fard mais avec beaucoup de pudeur.

 

 

Le guet des orfèvres, Terry Pratchett

 

Ça chauffe dans les rues d’Ankh-Morpork. Entre les dragons qui explosent, les meurtres inexpliqués et les feux d’artifice, ça sent le roussi. Le hic, c’est que Sam Vimaire, le chef du Guet, prend sa retraite et se marie avec la richissime Sybil Ramkin. Il doit rendre sa plaque à midi pétante et va avoir besoin d’un petit remontant en voyant ses nouvelles recrues : l’agent Détritus (le troll, très intelligent quand les nuit sont fraîches), l’agent Bourrico (le nain) et l’agent Angua (la belle qui a tout de même un petit air… lupin !) qui viennent grossir les rangs du Guet de nuit pour sa dernière enquête. Celle-ci sera ardue : des morts bizarres, des gens qui le sont encore plus, un petit chien nauséabond doué de parole et une arme mystérieuse. Et le Patricien qui s’en mêle… Il va falloir la jouer fine !

 

Ce qu’on peut en tirer

Un de mes Pratchett préférés pour plein de raisons.

la première, c’est que c’est pour moi une de ses meilleures intrigues policières, avec pleins d’éléments qui vont se recouper, parfois de manière inattendue, du rythme, des rebondissements. Bref, je me suis régalée.

Ensuite, c’est un livre important dans la série du Disque-Monde, car il permet d’amorcer vraiment la création du guet. Il approfondit le personnage de Vimaire et celui de Carotte, il introduit Angua et Detritus, qui vont prendre beaucoup d’importance par la suite.

Franchement, si je devais conseiller un roman pour commencer la série du guet, ce serait celui-là.

 

 

Pieds d’argile, Terry Pratchett

 

 

 

Ce qu’on peut en tirer

Pratchett, c’est toujours une valeur sûre que je relis souvent (ça se voit je crois).

Sur ce tome, je trouve la gestion des indices et des fausses-pistes très bien gérées. Je n’en parle pas plus ici car je ferai sûrement une vidéo sur le sujet.

 

Un dîner temporel presque parfait, Fred Marty

Ils s’invitent à dîner tous les cinq, à tour de rôle, pour se raconter leur voyage temporel et en découvrir les effets sur le monde. Jusqu’à ce qu’un sixième voyageur inconnu au bataillon fasse dérailler la machine…

 

Ce qu’on peut en tirer

Une série Rocambole, où j’ai eu plaisir à retrouver la plume de Fred Marty.

C’est très enlevé, fun, plein de références geeks avec des personnages bien campés. J’ai beaucoup aimé la narration omnisciente qui nous fait entrer dans la tête des personnages.

J’espère vraiment qu’il y aura une saison 2 pour qu’on en sache plus sur les personnages.

 

 

Les brigades du Steam, Cécile Duquenne et Etienne Barillier

  1. Un mystérieux complot frappe la France en plein cœur. Solange Chardon de Tonnerre, l’un des meilleurs éléments de la treizième Brigade mobile d’Aix-en-Provence, perd un ami et un bras. En convalescence dans une clinique secrète, elle doit affronter les fantômes du passé comme les assassins du présent. Auguste Genovesi, jeune recrue et nouveau coéquipier, se retrouve plongé avec elle dans une infernale course contre la montre… un véritable bras de fer entre la France et la Prusse.

L’honneur du pays et sa raison d’être sont en jeu. Heureusement, les deux agents peuvent compter sur les prodiges de la science pour affronter les manigances de l’ennemi, ainsi que sur le soutien du Tigre lui-même : Clemenceau…

 

 

Ce qu’on peut en tirer

Un livre steampunk très sympathique, j’admire sa qualité d’écriture, c’est beau, c’est fluide, ça se lit tout seul.

L’histoire est prenante avec pas mal de rebondissements, les personnages sont très attachants, chacun avec leur caractère. J’ai beaucoup aimé le développement de leur amitié.

Là où le roman m’a vraiment plu, c’est dans l’univers qu’il met en place : il parvient à faire exister sur XIXe sudiste, il y a plein de petits détails qui font vrai, sans jamais alourdir l’ensemble.

Je pense que je ferai là aussi une vidéo ^^

 

Histoire culturelle de la France au XIXe siècle, Jean-Claude Yon

 

À la croisée de domaines de recherche variés, l’histoire culturelle est en pleine expansion. S’appuyant sur ce dynamisme, le présent ouvrage a l’ambition de proposer le panorama culturel d’un siècle particulièrement riche, de 1814 à 1914, non sans revenir sur l’œuvre fondatrice de la Révolution et de l’Empire. Il montre comment la France, d’abord marquée par l’Ancien Régime culturel, entre à la fin du siècle dans la culture de masse et la société des loisirs. L’éventail des thèmes abordés est très large : livre et presse, éducation, spectacles, politiques et institutions culturelles, littérature, Beaux-Arts, religion et histoire des sciences, etc.

Ce livre, qui se veut un outil pour les étudiants de licence et de master en histoire et en sciences humaines, entend également aider un public plus large à mesurer l’apport du XIXe siècle à la culture contemporaine.

 

Ce qu’on peut en tirer

Pas de la fiction, mais un ouvrage historique conseillé par un ami pour mon projet Super Steam.

Je le recommande pour toute personne qui s’intéresserait au XIXe. L’ouvrage est très clair et écrit dans un style fluide (ce n’est vraiment pas le cas de tous les ouvrages historiques !). C’est une mine d’informations pour tout ce qui a trait à la culture au XIXe et à son évolution vers une culture de masse.

 

 

 

 

Films

 

 

The conjuring 1, de James Wan

Avant Amityville, il y avait Harrisville… Conjuring : Les dossiers Warren, raconte l’histoire horrible, mais vraie, d’Ed et Lorraine Warren, enquêteurs paranormaux réputés dans le monde entier, venus en aide à une famille terrorisée par une présence inquiétante dans leur ferme isolée…

 

Ce qu’on peut en tirer

Je profite que les films soient disponibles sur Netflix pour les revoir.

Ce n’est pas le film d’horreur du siècle mais très franchement, c’est de bonne facture. Les personnages sont très attachants et on a vraiment envie de les suivre.

La montée de la tension est également très bien gérée, les jumscares sont construits  et subtilement amenés et, du coup, très efficaces (ah, les mains qui font “clap clap” dans le noir).

 

Séries

 

 

Castle saison 3

 

 

Ce qu’on peut en tirer

 

Re visionnage de Castle, qui est une série que j’aime beaucoup. Je la trouve très drôle et plaisante à regarder (j’avoue que quand j’ai un coup de mou, ça me fait du bien).

Les intrigues sont globalement bien ficelées mais là où elle est forte, c’est sur les personnages. Les personnages principaux sont développés et attachants. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, chacun a sa personnalité, ses tics, son rôle dans l’histoire, etc..

Même les personnages qui apparaissent lors des enquêtes ne sont pas en reste et sont souvent très bien campés avec juste quelques traits.

 

Sweet Home, de Lee Eug Bok

Alors que de féroces monstres sèment la terreur et menacent l’humanité, un ado en proie à des démons intérieurs devient la meilleure chance de survie de ses voisins.

 

Ce qu’on peut en tirer.

Je ne m’attendais pas à passer un si bon moment avec cette série. Franchement, le début est totalement WTF, avec un mélange des genres assez particulier (de l’humour noir, du grotesque, du gore, de la tragédie familiale, de l’action et un monstre qui crie “Protéines !” sur fond de musique épique). Je me demande si ce n’est pas quelque chose de typiquement coréen, vu que la série Kingdom et le film The Wailing jouaient déjà sur le mélange et avait des moments franchement burlesque au milieu de l’horreur.

Mais c’est ça qui m’a charmée, justement, le mélange des genres. La série est en plus assez intelligente pour annoncer la couleur dès le 1er épisode (on a tous les registres qui vont être développés), donc ça ne choque pas, on sait à peu près dans quoi on s’aventure.

Les personnages se sont révélés très attachants, j’ai parfois été proche de verser ma petite larme.

Je pense aussi que la série a un côté de critique sociale : quand on y regarde de plus près, elle met des marginaux en scène (une musicienne, un prêtre, un handicapé, des lycéens en rupture, etc) et donne aussi un rôle prédominant aux femmes, alors que les hommes sont souvent montrés comme violents, méchants et/ou lâches. Mais je ne connais pas assez la société coréenne pour me prononcer/

Quoi qu’il en soit, une bonne découverte et j’espère qu’il y aura une saison 2.

 

 

Big Mouth, saison 3

 

 

Ce qu’on peut en tirer

C’est toujours un plaisir de suivre cette série.

Elle est drôle (bien que très trash), le WTF est toujours assez inattendu mais efficace.

Mais surtout, les personnages sont hyper bien écrits. Ils sont tous attachants à leur manière, malgré leurs défauts et leurs erreurs. Franchement, je n’ai qu’une hâte, c’est de commencer la saison 4 !

 

 

Ratched, saison 1, de Ryan Murphy et Evan Romansky

 

Comment l’infirmière Ratched est devenue au fil des années un monstre ? Cette série a pour but de le raconter, un meurtre à la fois…

 

Ce qu’on peut en tirer

Pas entièrement convaincue par cette série (je ne vois pas trop l’intérêt de faire un préquel à Vol au-dessus d’un nid de coucou et j’ai trouvé que parfois, elle se perdait en chemin) néanmoins, elle a quelques aspects intéressants.

Déjà, il y a une bonne galerie de personnages, notamment féminins. Ratched est la plus intéressante car très trouble. Elle est à la fois violence, déterminée, implacable et très fragile, perdue et douce. Chapeau à Sarah Paulson pour son interprétation.

Il y a aussi un côté de chronique à la série, qui met en scène un temps (les années 50) et un milieu (la psychiatrie).

Qu’on aime ou qu’on aime pas, on peut aussi saluer la cohérence visuelle de la série. Tout est pensé et réfléchi, tout est nickel et ça donne une vraie ambiance à tout cela.

 

 

American Horror Story, coven, de Ryan Murphy

 

 

Ce qu’on peut en tirer

Je ne suis résolument pas une grosse fan d’AHS, et pourtant j’ai essayé (Murder House, Hotel, Freak show et maintenant Coven). Je n’arrivais pas à mettre le doigt ce qui me dérangeait tellement, et j’ai finalement tilté avec cette saison.

En fait, il n’y pas vraiment d’histoire, juste une succession d’événements. En gros, on a un lieu où il se passe des trucs étranges, il y a des personnages tous plus ou moins fracassés et beaucoup de gens meurent.

Côté personnages justement, on retombe toujours sur les mêmes archétypes : une jeune fille naïve, un beau garçon troublé, une matriarche garce au possible, une jeune femme qui se cherche.

De plus, les personnages n’évoluent pas vraiment au cours de la saison. Très franchement, à part Cordelia dans cette saison, les personnages meurent mais ne changent pas.

Donc, ce que je retiens de ce visionnage, c’est vraiment de faire attention aux personnages et à l’intrigue.

 

 

En vrac

 

 

On a regardé Le maître d’armes avec Jet Li. Très propagande chinoise, mais plaisant à regarder et les combats sont de toute beauté.

 

On a aussi fini la saison 3 de Norsemen. Légère déception. Autant j’avais beaucoup aimé les deux premières saisons, avec leur humour totalement décalé, autant là,  je trouve que c’est trop et que ça ne passe pas.

Je ne suis pas fan non plus du retour dans le passé, j’ai eu l’impression que les scénaristes ont réalisé qu’ils avaient tué l’un des meilleurs personnages de la série et qu’ils n’ont trouvé que ça pour le refaire apparaître.

 

 

Voilà, c’est tout pour ce mois-ci !

 

N’hésitez pas à me dire ce que vous avez vu ou lu et apprécié, je suis toujours preneuse de suggestions !

 

Et rendez-vous le mois prochain pour un nouveau bilan !

La Tour, Cécile Duquenne

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Résumé

Jessica, 16 ans, se réveille dans un marécage artificiel aux dangers bien réels. Très vite, elle comprend qu’elle se trouve au sous-sol d’une étrange tour sans fenêtres, et que le seul moyen d’en sortir est de monter jusqu’au toit. Accompagnée de quelques autres jeunes, elle se lance dans l’ascension de sa vie, explorant chaque niveau, affrontant les dangers embusqués… 
Et les révélations. 

Car Jessica n’a plus aucun souvenir d’avant son arrivée ici. Ils lui reviennent par bribes, étage après étage, et plus elle en apprend, moins elle désire sortir – surtout que son pire ennemi se trouve à l’intérieur avec elle. Bientôt, l’envie de se venger prend le pas sur l’envie de s’échapper… 
Et si en exhumant les secrets de son passé, Jessica levait aussi le voile sur la véritable fonction de La Tour ? 

 

Mon avis

Je connais Cécile Duquenne par sa série des Foulards Rouges, quand j’ai vu qu’elle avait publié ce court roman, au pitch alléchant, je n’ai pas hésité, et je ne suis pas déçue.

 

Petite mise en garde avant de commencer : même si La Tour est un roman plutôt adressé à un public jeune, c’est une histoire assez sombre, qui aborde des thématiques difficiles (je ne peux pas vous en dire plus sans spoiler l’une des révélations majeures de l’histoire).

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When the going gets tough, Cécile Duquenne

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Résumé

Ça y est, Lara, Renaud, le Capitan et un certain nombre d’autres Bagnards quittent enfin le sol de la planète-prison. Destination ? La Terre… Mais il faut payer chèrement sa liberté, et dans l’espace, le danger est partout : dans les vaisseaux du Parti qui font blocus comme au cœur même du vide où règne un mystère qui pourrait bien coûter la vie aux évadés.

 

Mon avis

On quitte enfin Bagne en compagnie de Lara, Renaud et une troupe d’autres Bagnards. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Dans l’espace, personne ne vous entend hurler, en quelque sorte.

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Fire made flesh, Cécile Duquenne

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Résumé

Lara et Renaud chevauchent à bride abattue vers le Hubb, dont ils doivent récupérer la précieuse cargaison. C’est sans compter sur la nouvelle menace qui plane littéralement au-dessus de leur tête : l’apparition dans le ciel de Bagne de dizaine de vaisseaux du Parti… Mais que vient chercher le Parti sur la planète-prison ? La vérité sur Renaud, ou le déclenchement d’une nouvelle guerre ? Quoi qu’il en soit, s’évader n’a jamais été aussi vital !

 

Mon avis

Avant-dernier épisode de cette première saison, « Fire made flesh » est riche en action, mais aussi en révélations. Le rythme s’accélère, alors que les vaisseaux du Parti pour la paix descendent sur Bagne.

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