John Gregory l’épouvanteur se sent vieillissant. Alors qu’il prépare son testament pour léguer à Thomas Ward ses deux principales maisons, une pensée l’obsède encore : détruire à tout jamais le Malin. Il découvre que, pour cela, son apprenti doit accomplir un rituel barbare lors de la prochaine fête d’Halloween. Ce dernier doit y sacrifier celle qu’il aime le plus, la jeune sorcière Alice… mais en est-il capable ? L’Épouvanteur et son apprenti décident de chercher une autre solution pour empêcher le Mal de triompher. Bientôt Alice disparaît, et de bien sombres événements ne cessent de tourmenter Thomas Ward…
Mon avis
ça y est, dernier tome de la série de l’Épouvanteur.. Enfin, en théorie (j’y reviendrai plus amplement).
Afin de défaire le Malin, la jeune sorcière Alice Deane doit récupérer une dague, Douloureuse, qui permettra à Tom Ward d’accomplir le rituel visant à défaire leur ennemi. Hélas, Douloureuse est cachée au cœur de l’Obscur, et Alice doit donc s’y aventurer. De bien terribles ennemis, dont elle croyait être débarrassée, la guettent là-bas.
Mon avis
Douzième tome de la série de l’Epouvanteur, on s’approche doucement de la fin. Cette fois, Delaney donne la parole à Alice, la compagne de Tom.
Ça m’a fait plaisir de découvrir le point de vue de ce personnage, qui avait gardé jusque-là une part de mystère. On en découvre un peu plus sur sa vie et son passé, et surtout sur son apprentissage en compagnie de Lizzie l’Osseuse.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que la pauvre gamine n’a pas eu une enfance facile. J’ai bien aimé qu’on en apprenne plus sur elle, et j’ai trouvé intéressant qu’on voie son dilemme : vaincre l’Obscur à tout prix, ou conserver son âme ?
Dans la nuit perpétuelle et la pluie, la guerre s’apprête à fondre une nouvelle fois sur les terres exsangues du royaume des hommes. Acculés par des hordes décharnées au sud, les Humains doivent à présent faire face aux armées des Multins qui se massent au nord. Surplombant leurs troupes tapies aux creux des montagnes frontalières, des flottes de vaisseaux d’acier venus d’un autre âge attendent le moment propice pour déferler. Non loin de là, un groupe de mercenaires effectue une mission délicate dans une auberge isolée. Une mission qui prend des allures de piège lorsqu’ils sont abordés par un guerrier aussi curieux que menaçant, puis attaqués par des soudards. Contraints de fuir pour sauver leur peau, ils réussissent cependant à s’emparer de leur objectif avant de disparaître.
Réfugiés dans une bourgade avec l’objet dérobé, une simple sphère inerte, ils sont loin de se douter que tous les yeux viennent de se braquer sur eux.
Mon avis
J’ai eu la chance de découvrir ce roman en avant-première, vu que je suis l’une des marraines de ce tome au sein du collectif Hydralune.
Franchement, dès les premières pages, j’ai eu un gros coup de cœur pour cette histoire, et ce pour plusieurs raisons.
D’abord, le style est exceptionnel : à la fois très travaillé et très fluide. Les descriptions sont époustouflantes, les scènes d’actions magnifiques, bref, un style très ciselé qui ne laisse absolument rien au hasard.
J’ai encore bien accroché à l’univers. D’ordinaire, je ne suis pas trop fan des univers post-apo, mais là, j’ai apprécié tout le travail de création de l’auteur.
Le soleil a disparu, certes, mais toute civilisation ne s’est pas éteinte. Au contraire, humains comme multins ont réussi à se reconstruire et à survivre. Chacun s’organise en bastions, en villes, en nations et royaumes, et essaye de palier tant bien que mal à l’absence du soleil.
Bien évidemment, ces différentes factions ne s’aiment pas trop et ont des intérêts divergents. Une bonne partie du livre traite de ces jeux politiques, ces manigances dans un monde qui se meurt.
Mais Nuit de Cendres, ce n’est pas que des intrigues, c’est aussi une bonne dose d’action, notamment avec Akhyla, jeune mercenaire au passé trouble et qui a un don pour se mettre dans les ennuis (et une manière assez particulière de régler ces ennuis).
C’est aussi du combat, avec l’énigmatique Enki, qui a l’air humain, mais qui ne l’est probablement pas, et dont la soif de sang n’a d’égal que son ardeur au combat.
Je me suis beaucoup attachée aux personnages (notamment à Akhyla, pauvre chou qui en prend plein la figure, pour notre plus grand bonheur). Le rythme est tellement haletant que j’ai eu du mal à décrocher.
J’attends maintenant avec impatience les tomes suivants !
Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d’Isulgaar. Trente-et-une années plus tard, le Nord de l’île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l’île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi. Tandis qu’au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de bouleverser l’échiquier politique du royaume. Mais ni le Sud ni le Nord ne se doutent que l’apparition d’une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d’Isulgaar… ou plonger l’île dans les ténèbres.
Mon avis
Voilà un moment que ce roman me faisait de l’œil, j’ai eu l’occasion de rencontrer Nicolas Skinner aux Halliennales, et je suis repartie avec mon exemplaire dédicacé, et j’avoue que je ne suis pas du tout déçue.
Un mot déjà sur la couverture : elle est sublime. C’est l’œuvre d’Antera, dont j’ai aussi pu admirer les œuvres aux Halliennales (j’ai bien failli repartir avec une de ses peintures, d’ailleurs).
Le roman maintenant. Déjà, soyez prévenu, c’est de la dark fantasy. C’est noir, c’est violent, à déconseiller aux âmes sensibles. Mais, j’ai trouvé que le roman évite l’un des écueils de ce genre : ici, les personnages, bien qu’ils aient leurs défauts et leurs fêlures, sont très intéressants et attachants. C’est une des grandes forces du roman : sa galerie de personnages très nuancés, qui évoluent au fil des pages.
J’ai beaucoup aimé le roi Warkhan, Illitia et Prodis. J’attends avec impatience d’en retrouver certains dans le tome 2. Je dis « certains », parce que tous ne survivent pas. Petit conseil : ne vous attachez pas trop quand même, parce que le taux de mortalité est assez impressionnant.
Sliter vit sur son propre domaine dans le Nord, où il exploite des humains et s’abreuve de leur sang. C’est un mage Kobalos, une bête à l’apparence d’un loup qui se déplace sur deux pattes. Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter n’a qu’une envie : dévorer ses trois appétissantes filles. Seulement, il a conclu un marché avec cet homme qu’il se doit d’honorer : en échange de Nessa, la fille aînée qu’il compte vendre comme esclave, il a promis d’épargner les deux plus jeunes et de les conduire chez leur oncle et tante. Les trois soeurs terrifiées n’ont pas d’autre choix que de suivre cette créature assoiffée de sang. Commence alors un long périple dans des conditions extrêmes, sur les terres gelées du Royaume du Nord, où vivent des bêtes démoniaques et sanguinaires…
Mon avis
J’adore la série de l’Epouvanteur, jusque-là, j’ai aimé tous les tomes et j’attends la conclusion de la série avec impatience. Mais je dois avouer que je suis un peu mitigée sur le Pacte de Sliter.