Résumé
Un cataclysme a dévasté le royaume insulaire d’Isulgaar. Trente-et-une années plus tard, le Nord de l’île prospère grâce à un nouveau roi autoritaire, alors que la famine guette le Sud, livré à lui-même. Entre eux, le centre de l’île est devenu une terre de pillards et de hors-la-loi. Tandis qu’au Sud, la haine de ce roi qui les a délaissés attise les tensions et les velléités de conquête, au Nord se profile un complot machiavélique qui risque de bouleverser l’échiquier politique du royaume. Mais ni le Sud ni le Nord ne se doutent que l’apparition d’une mystérieuse neige noire pourrait bien marquer la renaissance d’Isulgaar… ou plonger l’île dans les ténèbres.
Mon avis
Voilà un moment que ce roman me faisait de l’œil, j’ai eu l’occasion de rencontrer Nicolas Skinner aux Halliennales, et je suis repartie avec mon exemplaire dédicacé, et j’avoue que je ne suis pas du tout déçue.
Un mot déjà sur la couverture : elle est sublime. C’est l’œuvre d’Antera, dont j’ai aussi pu admirer les œuvres aux Halliennales (j’ai bien failli repartir avec une de ses peintures, d’ailleurs).
Le roman maintenant. Déjà, soyez prévenu, c’est de la dark fantasy. C’est noir, c’est violent, à déconseiller aux âmes sensibles. Mais, j’ai trouvé que le roman évite l’un des écueils de ce genre : ici, les personnages, bien qu’ils aient leurs défauts et leurs fêlures, sont très intéressants et attachants. C’est une des grandes forces du roman : sa galerie de personnages très nuancés, qui évoluent au fil des pages.
J’ai beaucoup aimé le roi Warkhan, Illitia et Prodis. J’attends avec impatience d’en retrouver certains dans le tome 2. Je dis « certains », parce que tous ne survivent pas. Petit conseil : ne vous attachez pas trop quand même, parce que le taux de mortalité est assez impressionnant.
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