Alice isn’t dead, Joseph Fink
Il y a quelque temps déjà, je vous parlais sur le site Hydralune du podcast Alice isn’t dead La troisième et dernière saison s’est… Lire la suite »Alice isn’t dead, Joseph Fink
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Ce mois-ci compte double ! J’ai le plaisir de vous annoncer deux nouvelles parutions. Le vampire qui voulait devenir végétarien chez Nutty Sheep, dans… Lire la suite »Vampire et fantômes japonais…
Résumé
Paris, 1894 C’est l’effervescence au Louvre : le musée accueille la Pythie, une statue ramenée d’un site archéologique de Delphes. Alors que tous les yeux des visiteurs sont rivés sur la nouvelle œuvre, ceux de Samuel, un jeune gardien, se posent sur Clara, une étudiante en Arts, habituée des salles. Mais depuis l’inauguration de l’exposition, d’étranges événements forcent la rencontre de ces deux jeunes gens, nouvellement associés pour comprendre ce qu’il se trame dans les couloirs du Louvre et empêcher que Paris ne sombre, ensevelie sous les couches du Temps et de l’Histoire.
Mon avis
J’ai rencontré l’auteur aux Imaginales cette année, nous avons bien discuté, notamment de XIXe siècle et de mode, et elle m’a parlé de sa série. J’avoue que le principe de départ me parlait bien, alors je me suis lancée.
Je n’ai pas été déçue : Impressionnisme est un roman plein de fraîcheur. Moi qui ne suis pas trop romance, j’ai bien aimé la relation entre Clara et Samuel. Ils ont tous les deux beaucoup de charme, une bonne personnalité et on se plaît à les suivre.
J’ai aussi bien aimé la galerie de personnages qui gravitent autour d’eux et qui tentent de percer le mystère.
Aujourd’hui une fois n’est pas couture, je ne vous parle pas de livres, mais d’un film : The Witch (parfois orthographié The VVitch).
The Witch se situe en Nouvelle-Angleterre, vers 1630. On y suit une famille qui est expulsée de la communauté où elle vit, car le père est en conflit avec les figures religieuses, et qui part donc s’installer en pleine nature. La famille trouve un terrain en bordure d’une forêt et tente d’y construire une ferme pour vivre en autarcie. Malheureusement pour eux, tout ne se déroule pas comme prévu et une force obscure semble vivre dans les bois et les guetter.
Petit disclaimer pour commencer : si vous cherchez un film d’horreur avec de l’action, des litres d’hémoglobine et des jump scare, passez votre chemin, The Witch n’est pas fait pour vous.
Même s’il a été vendu et étiqueté comme film d’horreur, pour moi, ça n’en est pas vraiment un, c’est plus du fantastique (du bon fantastique, dirais-je même, mais j’y viens).
The Wich est le premier long métrage de Robert Eggers, qui a beaucoup étudié le folklore de la Nouvelle-Angleterre et les histoires de sorcières, et ça se sent.
Le film est une reconstitution minutieuse de la vie de fermiers puritains du XVIIe. Il y a une grosse attention portée aux costumes, aux intérieurs et aux objets du quotidien. Les personnages s’expriment en vieil anglais (ça surprend au début, mais on s’y fait) ; l’équipe du film a d’ailleurs travaillé sur beaucoup de documents d’époque pour arriver à retranscrire le langage et à le rendre vivant. Ça donne une ambiance vraiment immersive, avec parfois un côté documentaire.
Il y a aussi une très grosse attention portée à la lumière, avec des éclairages en clair-obscur, à la bougie ou à la lanterne. Là aussi, la lumière participe à l’ambiance étrange du film et fait clairement référence à la peinture flamande. C’est beau et c’est bien fait.
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