Aller au contenu

horreur

Maplecroft, Cherie Priest

    Résumé

    Fall River, 1894. Lizzie Borden a été acquittée du meurtre de son père et de sa belle-mère, sauvagement tués à coups de hache. Elle et sa sœur aînée Emma se sont retranchées dans une grande maison, Maplecroft.

    Lizzie Borden a été acquittée, mais elle est bien coupable de ce crime, bien qu’elle ait eu de très bonnes raisons de tuer les choses qu’étaient devenues les Borden. Et ce mal insidieux rôde toujours à Fall River…

     

    Mon avis

     

    J’avais entendu parler de ce livre par Cherie Priest elle-même, lors d’un podcast consacré à l’horreur lovecraftienne. Je l’ai donc mis sur ma liste de Noël et le voici donc maintenant en critique sur ce blog.

     

    Le roman prend comme point de départ l’affaire Lizzie Borden, une très célèbre affaire de la fin du XIXe jamais vraiment élucidée. Lizzie Borden a bien existé et a effectivement été accusée du meurtre de son père et de sa belle-mère. Il y a eu un procès, au cours duquel elle a été acquittée. Après cela, elle et sa sœur se sont retranchées dans une maison qu’elles avaient fait construire : Maplecroft.

     

    Sur cette base historique, Cherie Priest a créé une histoire d’horreur victorienne et lovecraftienne : Lizzie Borden a bien tué ses parents à coup de hache, mais parce qu’une force inconnue les avait contaminés et transformés en une sorte de monstre aquatique.

    C’est original et plutôt bien ficelé.

    Lire la suite »Maplecroft, Cherie Priest

    Nous allons tous très bien, merci, Daryl Gregory

      41SISED-gsL._SX319_BO1,204,203,200_

      Résumé

      Il y a d’abord Harrison, qui, adolescent, a échappé à une telle horreur qu’on en a fait un héros de romans. Et puis Stan, sauvé des griffes d’une abomination familiale l’ayant pour partie dévoré vif. Barbara, bien sûr, qui a croisé le chemin du plus infâme des tueurs en série et semble convaincue que ce dernier a gravé sur ses os les motifs d’un secret indicible. La jeune et belle Greta, aussi, qui a fui les mystères d’une révélation eschatologique et pense conserver sur son corps scarifié la clé desdits mystères. Et puis il y a Martin, Martin qui jamais n’enlève ses énormes lunettes noires… Tous participent à un groupe de parole animé par le Dr Jan Sayer. Tous feront face à l’abomination, affronteront le monstre qui sommeille en eux… et découvriront que le monstre en question n’est pas toujours celui qu’on croit…

       

      Mon avis

      J’avais découvert Daryl Gregory il y a quelques temps avec 2ème personne du singulier dans la revue Angle Mort (je conseille le numéro, il est franchement bien). J’avais adoré sa plume et ses idées. Quand j’ai vu le pitch de Nous allons tous très bien, merci, je n’ai pas hésité, et je ne suis pas déçue.

       

      Il s’agit d’un court roman, une novella comme disent les anglo-saxons, qui se dévore en environ deux heures. Elle met en scène une thérapie de groupe d’un genre bien particulier, puisqu’elle regroupe les survivants d’évènements horribles.

       

      Lire la suite »Nous allons tous très bien, merci, Daryl Gregory