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littérature XXe

Benigna Machiavelli, Charlotte Perkins-Gilman

    n121027

    Résumé

    « Dans mon enfance, j’ai beaucoup appris grâce aux histoires. Ce qui m’a le plus marquée, c’est que les méchants utilisaient leur cervelle et parvenaient toujours à quelque chose. […] Aussi j’ai pensé qu’on avait besoin de gentils qui avaient quelque chose dans le crâne, des gentils actifs, et non pas des nouilles passives. “Un méchant gentil. Est-ce que ça n’existe pas ?” Alors, peu à peu, j’ai décidé d’en être un. »

     

    Mon avis

    Une jeune fille, plus futée que la moyenne, qui décide d’utiliser ses talents de manipulatrice pour faire le bien autour d’elle, une « méchante gentille » en somme, voilà le point de départ de ce court roman, qui raconte la jeunesse de Benigna Machiavelli.

     

    C’est le genre de roman qui fait du bien à lire. C’est franchement bien écrit, sans être lourd. C’est drôle, malin et assez jubilatoire. Le personnage principal, malgré un côté je-sais-tout est franchement attachant, peut-être parce qu’on aimerait comme elle pouvoir manipuler notre entourage à notre guise. Ou peut-être parce que, malgré son machiavélisme, Benigna est une authentique gentille, qui ne désire que faire le bonheur de sa mère et de sa sœur (même si ça implique d’envoyer son père en Écosse pour réussir).

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