Celles dont le nom fait frémir
J’ai l’immense plaisir de vous annoncer la sortie de Celles dont le nom fait frémir chez Hydralune, dernier tome de la trilogie Kerys. Vous pouvez… Lire la suite »Celles dont le nom fait frémir
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Il est tout beau, il est tout neuf, le tome 2 de Kerys, Ceux du dehors, est sorti ! Plus de six… Lire la suite »Sortie de « Ceux du dehors », Tome 2 de Kerys
Il est tout beau, tout neuf : mon nouveau roman, Ceux du mercure, est sorti chez Hydralune ! Automne 1890 Sainte-Victoire, la capitale… Lire la suite »Sortie de Ceux du mercure, chez Hydralune
Nous abordons maintenant la troisième étape de ma méthode pour structurer un roman : le plan proprement dit.
Pour rappel, la première étape consiste à trouver une idée pour laquelle on s’enthousiasme vraiment et qui a du potentiel. La deuxième consiste à brainstormer tout ça, et à définir les grandes lignes de l’histoire.
Voyons maintenant de quoi il retourne.
Troisième partie : Raffiner le plan
Je suis une architecte : j’établis un déroulé précis de mon histoire, je découpe en chapitres, en scènes… J’ai besoin de savoir où je vais avant de commencer à écrire.
Si vous êtes plutôt du genre jardinier (et que vous avez quand même suivi cette série d’articles jusque-là, merci à vous ^^), vous pouvez sauter cette étape.
La plupart des jardiniers que je connais ont simplement besoin de connaître les grandes lignes de l’histoire et les personnages principaux pour pouvoir écrire.
Pour ceux qui auraient besoin d’un plan, voici quelques trucs afin de raffiner la structure brute qu’on a obtenue en un joli scénario qui tient la route.
— Identifier les grands évènements de l’histoire : les moments où il se passe un truc vraiment important, qui change le cours des choses. Ce sont les points clés de votre récit.
Pensez à ces évènements comme les grandes jonctions, ou des jalons.
— Réfléchir à la manière dont on va progresser entre ces différents jalons : qu’est-ce qui se passe qui fait qu’on arrive d’un point A à un point B ? Cherchez la logique, les causes et les conséquences pour avoir un enchaînement optimal.
J’insiste beaucoup sur ce point : il faut qu’il y ait une raison pour qu’on arrive à cet évènement marquant, sinon, ça paraîtra artificiel à la lecture (ou même au moment de l’écriture).
— Réfléchir à l’arc des personnages. Chaque personnage va connaître une évolution, et très souvent, leur évolution va être liée à celle de l’histoire.
Même chose que plus haut, ce qui leur arrive, ce qu’ils ressentent, leur évolution, tout ceci doit avoir des causes, et des conséquences.
À ce stade, la méthode flocon fonctionne pas mal pour moi, et je vous conseille d’y jeter un coup d’œil.
Le mois dernier, j’ai commencé à vous parler de ma méthode pour structurer un roman. Pour rappel, la première étape consistait à chercher une idée qui enthousiasme vraiment, et à définir dans quel genre et quelle tonalité on voulait écrire.
Passons maintenant à l’étape numéro 2 :
Etape 2 : laisser fermenter
La fermentation, c’est pour moi une étape importante. Ne vous précipitez pas à essayer d’établir tout de suite un plan pour votre histoire. Laissez reposer.
Notez les idées qui vous passent par la tête. Laissez-vous imprégner de l’histoire et des personnages.
Un conseil : notez vraiment tout. Ne vous dites pas : « cette idée a l’air super, je vais forcément m’en souvenir », parce que ça risque de ne pas être le cas.
Notez aussi tout, parce que ça va vous donner un sentiment de liberté. Le roman que vous allez écrire est en devenir, rien n’est fixé vous pouvez tout vous permettre. Partez dans tous les sens si vous voulez, ce n’est pas grave. Faites-vous plaisir, explorez les différentes possibilités de l’histoire !