Writing excuses : l’émerveillement
Writing Excuses revient pour une 11ème saison !
La dernière saison avait constitué une masterclass géante, abordant tous les mois un aspect différent de l’écriture d’un roman. Cette année, l’équipe de Writing excuses s’attaque aux différents genres élémentaux.
Chaque mois sera organisé en leçon, avec à chaque fois des épisodes traitant d’un genre donné, et un épisode « libre », sur un sujet donné.
Ce mois-ci, c’est le sentiment de merveilleux qui est discuté.
Épisode 6 : L’émerveillement
Le sentiment d’émerveillement : lié à quelque chose d’énorme, qui nous dépasse. Ex : Star Wars, les scènes d’ouverture avec les vaisseaux qui se rendent sur une planète. Il prend du temps à passer, pour donner un sentiment de grandeur et d’écrasement.
L’émerveillement doit aussi comporter une part de rêve : ex. Coruscant dans Star wars est une ville qui fait la taille d’une planète et qui fait rêver. Chez William Gibson, dans Neuromancien, la ville a la même taille, mais c’est un enfer, sale et corrompu, qui ne donne pas le même sentiment d’émerveillement.
L’émerveillement donne envie de savourer, de se prélasser. Comment donner cette impression ?
― Par les descriptions, qui forcent à tourner les pages
― Le temps : laisser aux personnages, et au lecteur, le temps de profiter de ce qui se passe.
Exercice : décrire quelque chose d’ordinaire et essayer d’y insuffler un sentiment de merveilleux.